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Picto se met au vert !

Produire le plus proprement possible est, pour Picto Toulouse, depuis de nombreuses années, une préoccupation essentielle. C’est pourquoi l’entreprise n’utilise plus aucun solvant lourd et met en place des actions concrètes d’élimination ou de valorisation des déchets.

  1. La chimie photographique et les encres : Les tirages réalisés sur papier photo argentique ne nécessitent pas d’encre. Le papier est développé dans des bains photographiques. L’ensemble de ces chimies est collecté dans une cuve spécifique avec rétention. La société Remondis le récupère et le retraite pour le valoriser (récupération de l’argent résiduel). La même société collecte les résidus d’encre, l’intégralité des emballages souillés, chiffons et gants utilisés.
  2. Les résidus de PVC : Toutes les chutes de PVC rigides et matières plastiques sont triées et collectées dans des bennes prévues à cet effet. Le retraitement est assuré par Véolia.
  3. Les cartons : La réutilisation des emballages carton est privilégiée ; néanmoins l’entreprise est équipée d’un compacteur professionnel qui permet de faire des balles de carton qui sont ensuite déposées et recyclées par la société Onyx.
  4. La fourniture et les résidus de bâches : Le fournisseur de bâches Heytex® utilise un système de gestion de l’environnement intégré certifié ISO 14001. Il garantit que ses produits ne contiennent pas de métaux lourds, de pesticides, d’éther de glycol, de colorants carcinogènes. Le retraitement des chutes est ensuite assuré par Véolia.
  5. La collecte des visuels chez les clients, sur simple demande : Les visuels collectés sont ensuite triés et conditionnés de manière à être retraités par les fournisseurs et partenaires de Picto Toulouse dans le traitement des déchets. Ce service nécessite un point de collecte unique chez les clients de l’entreprise.
  6. Récupération de l’air chaud : L’air chaud dégagé par l’imageur Durst Lambda est récupéré pour chauffer l’atelier l’hiver. L’été cet air chaud est expulsé à l’extérieur pour ne pas amplifier les besoins en climatisation.

Imprim’Vert La marque Imprim’Vert® obtenue par Picto Toulouse pour la quatrième année consécutive a été décernée par la Fédération de l’Imprimerie et de la Communication. Elle récompense des entreprises qui respectent les points clés suivants :

  • La bonne gestion des déchets.
  • La sécurisation des stockages de produits neufs et déchets en attente d’être collectés, afin d’éviter tout risque de pollution accidentelle.
  • L’exclusion des produits toxiques (étiquetés avec une tête de mort) de l’atelier.
  • Organiser une veille technique ayant pour objectif le remplacement, à caractéristiques technico-économiques équivalentes, des produits actuellement utilisés par des produits plus performants d’un point de vue sécurité et environnemental (exemple : suppression progressive et définitive des machines solvants).
  • Mise en place d’actions de sensibilisation environnementale à destination de la clientèle.
  • Mise en place d’actions de sensibilisation environnementale à destination du personnel de Picto.

Picto Toulouse va donc bien au-delà du cahier des charges imposé par la marque Imprim’vert®, puisque le tri, la valorisation des cartons, Pvc ou bâches n’entrent pas dans les critères d’attribution de cette marque.


Imprim'Vert

Ronald Curchod, des histoires et des images

Du 22 avril au 29 août 2014

Ronald Curchod Ronald Curchod

Si vous ne connaissez pas son nom, vous reconnaîtrez à coup sûr son œuvre… On ne compte plus les affiches réalisées par Curchod qui ont marqué la culture toulousaine (et internationale !) : du Festival de Ramonville à Toulouse les Orgues, Cinélatino, le Théâtre Garonne ou encore le TNT, la liste est longue ! Des personnages fantasmagoriques, entre le récit mystique et le conte, des objets qui sont loin de ce qu’ils ont l’air d’être. Les images de Curchod sont des encres fascinantes dans lesquelles on se perd à trouver un sens…

Mais dire de Ronald Curchod qu’il est « affichiste » serait bien mal résumer son œuvre. A la croisée des mondes, ses images mêlent dessin, peinture, photographie, graphisme… A tel point qu’il est parfois difficile de cerner du premier coup d’œil la technique employée.

Illustrateur, plasticien, scénographe, graphiste, costumier et même saxophoniste. Ronald Curchod semble, comme un chat avoir eu plusieurs vies… Qui est donc ce mystérieux personnage ? J’aurais envie de dire que c’est un conteur… Car qu’on le comprenne ou non, son univers onirique raconte bel et bien une histoire, différente pour chacun, selon notre sensibilité propre.

Votre imaginaire est très riche. Où puisez-vous votre inspiration ?
C’est drôle, tout le monde pense que j’ai beaucoup d’imagination, mais je n’ai pas cette impression… Une de mes principales sources vient de l’enfance, de ma culture familiale. Ma mère était fille de paysan, j’ai toujours eu un grand intérêt pour les animaux et un beau rapport à la nature. Et j’ai grandit au bord du Lac Léman, j’ai donc une sensibilité particulière pour l’eau, les montagnes, les arbres et forêts, les chalets…
En fait, j’utilise des figures archétypales, mais en jouant sur la forme des choses. C’est un travail de recherche à l’intérieur de soi. J’invente des figures qui mixées entres elles parlent à l’inconscient collectif, créant une polysémie, un piège à sens. Je ne cherche pas à donner une interprétation figée à mes images, au final, le premier degré s’efface pour laisser place à une construction de la pensée dont le sens est peu cernable.
Mon inspiration vient avant tout d’une envie de peindre. Je regarde ma page blanche et j’ai envie de couleurs, de formes…

Travaillez-vous différemment lorsqu’il s’agit d’une commande ou d’une œuvre personnelle ?
Au départ, je travaillais uniquement pour la publicité, je vendais ma technique mais je n’étais pas du tout un auteur. J’ai ensuite pris la décision d’arrêter complètement la publicité pour me consacrer au milieu culturel. Les travaux personnels sont venus à ce moment là, quand j’ai commencé à travailler pour le théâtre. C’était au départ pour enrichir ma palette. Ces deux parties de mon travail étaient à ce moment là très différenciées, alors qu’aujourd’hui elles sont très liées. Je développe parfois mes commandes sur les bases d’une étude personnelle, ou inversement, une commande me donnera envie d’extrapoler et aboutira à une œuvre personnelle.
Mais dans les deux cas, même si ma façon de travailler est un peu différente compte tenu des contraintes, l’exigence, la justesse artistique restent identiques.

Parlons un peu de cette « rétrospective » qui aura lieu dans plusieurs lieux toulousains en avril/mai 2014. Quel en est le fil conducteur ?
Tout est parti du Centre de l’Affiche qui est le producteur de l’expo (et d’un livre/catalogue de 144 pages) et plus particulièrement de Sonia Gaja, qui a décidé pour la première fois d’exposer hors les murs. En plus du Centre de l’affiche, où sera exposée une série d’originaux (du 22 avril au 5 août 2014), il y aura quatre autres lieux à visiter (voir l’agenda complet).
Chez JOB d’abord car le directeur de l’école Music’Halle est un ami de longue date et que ce lieu particulier s’y prêtait bien. Je souhaitais au départ exposer dans les cinq étages de la tour, mais cela n’a pu se faire pour des raisons techniques. Au final j’investirai les façade par des impressions très grand format (réalisées par Picto, ndrl). Nous organiserons également des concerts et performances théâtrales autour de mes images (en complicité avec le Ring) et une conférence avec Pierre Di Sciullo sur le thème « Des liens qui libèrent ».
Ensuite, le théâtre le Ring qui est tout prêt, où seront exposées 14 affiches, fruits de 30 ans de collaboration avec Michel Mathieu (metteur en scène et directeur du Ring).
Chez Picto, nous exposerons des éditions d’art (certifiées par ArtTrust), d’images créées pour des affiches, mais libérées de tout message communicationnel. Cela permettra d’appréhender la dimension artistique, poétique du visuel en montrant qu’il n’est pas qu’au service de l’affiche et vit très bien seul.
Enfin, chez IPN sera exposée une sélection d’affiches réalisées pour des lieux culturels et institutionnels toulousains, français, et étrangers. IPN est un lieu récemment ouvert, une association de jeunes artistes réunis autour de la volonté de construire un espace de travail et de recherche. Leurs ateliers associent des grands espaces de production de volume, sérigraphie, gravure, son et image à un espace d’exposition ouvert au public.


Des tirages Fine art de vos œuvres seront donc exposés chez Picto Toulouse du 22 avril au 29 août. Comment décririez-vous votre relation avec Picto ?
Avec Picto, notre histoire est très ancienne. Je fais un peu de photographie, donc à l’époque je faisais déjà mes développements chez eux, et ils ont réalisé mes premiers tirages d’expos qui mélangeaient la photo et la peinture. En fait, je m’adressais à Picto dès que je voulais faire des tirages pointus, professionnels.
Puis, quand ils sont passés au numérique, notre collaboration s’est accentuée. Picto possède une très bonne qualité de scan et une capacité à optimiser les chromies au plus proche de l’original. Grâce aux avancées technologiques et à un savoir-faire, on peut aujourd’hui travailler très finement les rendus d’impression.
Je pense que le moteur de notre relation, c’est la fidélité. Savoir créer une confiance qui se renforce dans le temps. Je les aide aussi parfois à avancer dans leur métier, en posant des questions, en cherchant à aller plus loin. C’est une sorte d’amitié, d’estime partagée.

L’agenda complet des expositions sur www.ronald-curchod.net
Ronald Curchod © Ronald Curchod

Au 13 rue Isabelle Eberhardt…

Au 13 rue Isabelle Eberhardt...Crédit photo : Romain Saada

Mais que se cache t-il derrière les murs de cet immense bâtiment de 2200m2 ? Si vous passez les portes vitrées, vous entrerez dans la ruche où 20 abeilles consciencieuses s’affairent avec passion. Des métiers très différents, du tirage argentique au scan grand format (jusqu’au A0, soit 1m2), du contre-collage carton au panneau rétro-éclairé… Et c’est avec plaisir que dans chacune de nos newsletter, nous vous ferons découvrir cette équipe avec des compétences si diverses.

Picto Toulouse a su évoluer avec son temps
Quand on est jeune, peu fortunée mais passionnée de photo comme je l’étais à 20 ans, deux choix s’offrent à vous (on parle d’argentique là, d’une époque où le numérique était réservé aux professionnels tellement le matériel était cher !)…
Soit on fait développer ses pellicules chez Photo-bip, rapide, pas cher et un négatif foiré à coup sûr (car calibré sur la première image, sur ou sous-exposé et non rattrapable au tirage)…
Soit, on va chez Picto, où des passionnés tirent vos planches contacts avec tout l’amour qu’ils ont pour leur métier, leur savoir-faire et une technique au service d’autres accros de l’image.
Mais nous ne sommes plus dans les années 90, et la force de Picto, c’est qu’ils ont compris tout de suite que non, le numérique n’était pas moins qualitatif, et que non, il ne serait pas la mort de l’argentique.

Contrairement à beaucoup d’autres labos, Picto a senti très vite que le numérique ouvrirait de nouvelles portes et pourrait se destiner à de très nombreuses applications artistiques, communicationnelles, promotionnelles ou patrimoniales…
Quand à l’argentique… On tire toujours des expos de Depardon, Martin Parr ou Jean Dieuzaide, non ?

Petit entretien avec Dominique Pernet et Patrick Barbeau

Qu’est-ce qui a changé chez Picto Toulouse depuis 1989 ?
Nous sommes passés de 3 à 20 personnes déjà ! C’est certainement parce qu’on a su anticiper les besoins de nos clients. A l’époque nous avions quitté Picto Paris, pour créer Picto Toulouse, attirés par la qualité de vie de la ville, et avec l’envie d’apporter un plus au marché de la photographie toulousaine. C’est pourquoi, en plus de notre savoir-faire en développement et tirage, nous avons très rapidement intégré le collage et la finition, alors que la plupart des autres labos externalisaient ces compétences.
Nous étions également les seuls à exploiter le procédé « Cibachrome » (tirage couleur par destruction de pigments, permettant de tirer des diapositives sur papier), réputé pour sa pureté, sa brillance et sa qualité de conservation. Et, dès 1991, nous avons opéré une bascule vers le numérique. Nous avons commencé à travailler avec les professionnels de la communication, puis à intégrer des imprimantes moyen (1m de large), et grand format (3m), en pensant toujours à préserver notre savoir-faire et notre culture de l’image, au service de la qualité.

Pourquoi avoir déménagé il a 2 ans ?
Le métier a changé d’une part, puis nous étions à l’étroit aussi ! En 1989, nous n’avions besoin que de quelques bidons de révélateurs, de petits rouleaux de papier et plaques de PVC. Aujourd’hui, nous sommes équipés d’un quai de chargement qui accueille 4 à 5 camions par jour, pour réceptionner des palettes de rouleaux de plusieurs centaines de kilos, ou des plaques de Dibond ou PVC grand format.
Le manque de place, l’accumulation des machines placées où l’on pouvait au fur et mesure des acquisitions, posaient aussi des problèmes de communication entre les membres du personnel. Un espace plus grand nous a permis de structurer les zones de travail et donc d’organiser et rationaliser le flux de production.

Quels-sont dans les grandes lignes, vos projets d’avenir ?
Le premier grand projet, concrétisé en ce mois de janvier, a été le passage à la fibre, la technologie la plus performante pour transporter des données. Elles sont transmises à la vitesse de la lumière, avec une bande passante qui peut être quasi illimitée et d’une fiabilité parfaite !
Pour améliorer nos transmissions, avec des volumes de fichiers toujours plus importants et volumineux à traiter, nous avons installé une connexion fibre très haut débit symétrique et garantie de 50 Mb/s, ce qui est 100 fois plus rapide qu’avant !
Ensuite, nous prévoyons une extension du bâtiment existant de 900m2 au sol, dédiée aux ateliers de production (dont 400m2 seront mis en location, avis aux intéressés !), prévue pour fin 2014, début 2015.

Enfin, nous venons de prendre les contacts nécessaires pour définir un cahier des charges cohérent, permettant une démarche 1.2.3 Environnement et l’obtention de la marque EnVol (Engagement volontaire de l’entreprise pour l’environnement). À plus long terme, ce processus nous conduira vers l’obtention de la certification ISO 14001 (mise en place d’un système de management environnemental). Cette démarche s’inscrivant naturellement dans le prolongement de la reconduction constante, depuis 5 ans, de la marque Imprim’Vert.

Dominique et Patrick, merci ! Et Tous mes vœux de réussite pour 2014.


Toulouse, la Métropole en image

Toulouse, la Métropole en image Cliquez sur l’image !

Toulouse Métropole a confié à Picto la réalisation et l’installation sur différents sites de cette image hors-norme de la Métropole toulousaine. Avec Ses 20 mètres de large et 2,20 m de hauteur, cette photo aérienne de Dominique Viet, mise en page par l’agence Inconito, ne pouvait pas se déployer dans toutes les salles. Picto a donc proposé de la traiter en courbe, ce qui permet une emprise au sol réduite avec l’avantage d’une stabilité accrue. La structure et le visuel ont été fabriqués sur mesure, avec la particularité d’être démontables et transportables.


Médiathèque Josée Cabanis | Nino Ferrer, il était une fois l’homme

Du 15 novembre 2013 au 16 février 2014

Médiathèque Josée Cabanis | Nino Ferrer, il était une fois l’homme Scénographie : Pierre Ferrari
Photos : © Joachim Hocine – Mairie de Toulouse

Conçue directement avec et par la famille de Nino Agostino Arturo Maria Ferrari (dit Nino Ferrer), cette exposition inédite retrace, à travers des objets et œuvres encore jamais exposés, l’Histoire d’un Homme, pas seulement celle d’un musicien. Elle réunit un nombre considérable de documents qui illustrent les différentes étapes de sa vie : son enfance d’immigré italien, les succès parisiens, puis les derniers albums, le Lot et la peinture.

Les aspects techniques :
Picto Toulouse a conçu l’habillage graphique, réalisé les tirages photos de l’exposition et habillé l’escalier central par une toile de 13 mètres de haut avec une structure cintrée (impression et pose).
Pour cette exposition, les contraintes étaient nombreuses : un escalier en colimaçon, pas de perçage possible, un visuel de 13m de haut, voici les éléments du cahier des charge pour ce portrait de Nino Ferrer habillant l’escalier central de la Médiathèque José Cabanis.
Voici quelques-unes des réponses techniques à ce défit de pose relevé : prise de cotes, cintrage des barres aluminium, adaptation de notre échafaudage pour la sécurisation dans l’escalier, fabrication des pièces de tension pour éviter les perçages…
Les cartels, fac-similés et autre tirages de cette expo ont été réalisé sur papier argento-numérique (papier photographique Fuji).

Toutes les infos sur le site de la Médiathèque