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Nicolas Sénégas, parfait artiste imparfait…

Nicolas Sénégas - ©Erika Grace Nicolas Sénégas – ©Erika Grace

Nicolas Sénégas a tout d’abord étudié l’anthropologie avant de se consacrer à la photographie il y a une dizaine d’années.
Ce parcours atypique pose les bases de sa démarche artistique singulière : mises en scène surréalistes et retouche photo qu’il élève au rang d’art, son travail tourne principalement autour du corps humain en évolution. Une démarche spirituelle, recherchant l’être dans sa plus (im)parfaite humanité.
Regardant tout prêt ou cherchant la rencontre de peuples du vaste monde, Nicolas Sénégas nous ouvre l’esprit et fouille un peu plus loin dans les méandres de notre conscience.

Bonjour Nicolas, c’est assez peu commun de passer de l’anthropologie à la photo. Comment en es-tu arrivé là ?
C’est un coup de chance… Ou pas d’ailleurs ! A 17 ans, je pratiquais déjà la photo et avais d’abord pensé à faire des études dans l’image, mais mon choix s’est finalement porté sur la biologie. J’ai ensuite évolué jusqu’à un doctorat d’anthropologie car je trouvais le sujet passionnant, tout en continuant la photo pour mon plaisir.
On m’a fait comprendre au bout d’un moment qu’il fallait choisir entre les deux. J’ai penché pour la photo, tout en conservant ma curiosité pour l’anthropologie.
C’est d’ailleurs cela qui m’amène à voyager pour des commandes scientifiques, par exemple en Mongolie ou en Yakoutie (province du nord est de la Sibérie, ndrl) pour photographier des fouilles, des autopsies… Le fait de comprendre le sujet photographié facilite beaucoup ce travail très technique.
Et concernant la photo et la retouche, je suis quasiment autodidacte, à part des bases en photographie argentique.

Justement, au sujet de la retouche. Combien de temps passes-tu sur une photo ?
Je fais bien sûr un gros boulot de recherche de textures, de matières que j’ajoute au final, mais au départ il y a un vrai travail photographique sur le sujet, la pose, le maquillage, la lumière… pour que la plus grande partie de l’image soit réalisée en réel.
Pour les personnages en cuir par exemple, je les ai entièrement peints en noir, j’ai ensuite simplement ajouté la texture cuir à la retouche. En fait, la difficulté est de trouver le petit effet qui donnera un plus à l’image sans la plomber.
Au niveau du temps passé, c’est très variable, d’une heure à trois ou quatre jours parfois !
Et il y aussi le travail de réflexion préalable qui dans certains cas peut être plus long encore.

Ton travail personnel peut sembler étrange à certaines personnes, voir dérangeant. Par exemple, tes personnages sont régulièrement représentés sans yeux. Quel est le message derrière ces images atypiques ?
Je cherche à faire ressortir le côté humain, un peu « Frankenstein », à questionner le lien entre l’apparence intérieure et extérieure. La photo donne l’avantage de pouvoir rechercher dans un sujet un tempérament ou une esthétique, ou parfois les deux d’ailleurs. J’essaie toujours de trouver une particularité à mettre en avant.
Concernant les yeux, j’aime ce parti pris de juger sans voir. C’est intéressant de casser les codes. Par exemple, lorsque je fais des photos de mode, j’aime en plus des mannequins « conventionnels »,  » beaux  » selon les canons actuels, faire travailler des modèles plus atypiques, différents… des personnes qui ont « du chien » ! C’est ce que j’ai fait dans mon avant-dernière série réalisée pour le magazine OOB, avec une thématique qui se prêtait a ce jeux. Dans le numéro de ce mois-ci, la série est plus axée sur le corps impressionniste.

Tu travailles beaucoup en noir et blanc ou monochrome. Pourquoi ?
Parce que j’adore ça, il y a beaucoup à dire en noir et blanc. Ça permet aussi de mettre une distance par rapport au réel, de nous plonger dans un autre univers.

Peux-tu me parler de tes commandes professionnelles ? Je pense notamment à l’enseigne de décoration «Les Héritiers» ?
Je travaille souvent avec les 2 décorateurs « Les Héritiers » soit pour des hôtels de Luxe, soit en travaillant sur des commandes qui sont plus des collaborations comme dans le cas du salon Maison & Objet de Paris, où il s’agissait de monter une série de photographies sur les statues de Paris et de créer une galerie avec des tirages d’art.
En général, on me propose une thématique et je cherche à y apporter mon point de vue personnel. En ce moment je termine une série sur les réverbères et les lueurs des rues de Paris pour un hôtel situé dans le quartier latin à Paris.

De nouveaux projets en perspective ?
J’ai plein de projets personnels laissés en suspend. Mes commandes sont bientôt terminées, je vais donc pouvoir m’y consacrer.
Je travaille pour «Eths», un groupe de métal marseillais.
Il y a aussi, «Corpus Christix» (à voir sur le site officiel, ndrl). Pour le moment je n’ai photographié qu’un seul modèle, mais j’aimerais continuer à travailler ce côté iconique et androgyne, ce mélange des genres qui le rend quasiment neutre.
Dernièrement, j’ai également chiné beaucoup d’objets en vieux cuir que j’aimerais marier à un travail sur le corps. Je suis aussi à la recherche de matières et de nouveaux modèles à photographier.
Enfin, je commence tout juste la retouche des photos personnelles, prises en Mongolie cet été. Je profite en effet de ces voyages anthropologiques pour aller à la rencontre des nomades, m’immerger et faire leur portrait.

Depuis combien de temps travailles-tu avec Picto Toulouse ? Que t’apporte cette collaboration ?
Depuis une dizaine d’années déjà. On se connaît bien, ils comprennent et tolèrent mes exigences artistiques, ils savent ce que je recherche, m’aident à trouver des matériaux originaux et des solutions techniques, font des tests… Ils me préviennent aussi en amont quand un tirage n’a pas le rendu souhaité et m’orientent pour le retravailler différemment.
C’est un vrai travail d’équipe !

Merci Nicolas ! A bientôt dans de nouveaux univers…

Pour en savoir plus sur Nicolas Sénégas, vous pouvez visiter son site : www.nicolassenegas.com
Ou suivre son actualité sur sa page facebook : www.facebook.com/nicolas.senegas

Nicolas Sénégas - Black Mickey © Nicolas Sénégas

Déborah Couderc reçoit le grand prix de l’apprentissage 2015 en Midi-Pyrénées

Déborah dans l’atelier PictoDéborah dans l’atelier Picto

Le 29 avril dernier, Martin Malvy, Président de la région Midi-Pyrénées, a remis à Déborah Couderc, apprentie, depuis 2 ans chez Picto Toulouse, le grand prix de l’apprentissage 2015. Formée au sein de l’atelier de collage, Déborah suit un CAP Signalétique Enseigne et Décor au CFA de Jolimont.
Au total, 127 prix ont été décernés (dont 29 en CAP, comme Déborah), récompensant les meilleur(e)s apprenti(e)s, maîtres d’apprentissage et ancien(ne)s apprenti(e)s de Midi-Pyrénées pour l’exemplarité de leur parcours de formation, leur participation à la vie du CFA ou encore leur intégration réussie dans une entreprise. « C’est d’abord mes professeurs qui m’ont demandé de déposer ma candidature, appuyée par Patrick Barbeau qui est mon maître de stage chez Picto. J’ai du y exposer mes motivations à suivre cet apprentissage et mes projets d’avenir. C’est une grande fierté pour moi d’avoir remporté ce prix, choisie parmi un si grand nombre d’apprentis de la Région. » (Plus de 17 000, ndrl). Plus d’infos sur le Grand Prix de l’Apprentissage

Remise des prixRemise des prix

Signalétique du Rectorat de Toulouse

Signalétique du Rectorat de Toulouse Crédit photos : © Romain Saada

Après plus de 2 ans de travaux, le rectorat de Toulouse a emménagé il y a peu dans un nouveau bâtiment de 15 000 m2, construit sur le site de l’ancienne caserne Niel (entre les quartiers Empalot et Saint-Agne), et a confié à Picto Toulouse la réalisation de la signalétique intérieure et extérieure du site.
Une signalétique complète et complexe conjuguant des compétences diverses : un projet passionnant qui a mobilisé tous nos savoir-faire !

Les aspects techniques :
• Peinture, pochoirs, impression sur bois, adhésivage
• Plaque de porte plexi avec découpe
• Conception de totems…


Exposition « Ballons » de Julien Escafit

Mai 2015, Jardin Raymond VI à Toulouse

Ballons- Julien Escafit Crédit photo : © Julien Escafit

« Glisser. D’un objet à l’autre, du réel à l’imaginaire. Poésie du dérisoire, mes sculptures, installations, photographies… sont les témoins de mes jeux intérieurs. Détourner l’objet de sa mémoire collective, juxtaposer le sens et le non sens sont les axes majeurs de ma démarche. Sensible à la contrainte des matériaux, mes expérimentations ont poussé mon désir de plasticien à redéfinir l’objet et son contexte.
Le plus souvent, les matériaux choisis m’offrent une palette chromatique et formelle préexistante, apte à prendre un sens nouveau. Leur forme et leur matière deviennent alors éléments de fabrication et instruments de narration. En effet, mon intérêt se ressource sans cesse dans une relation poétique et esthétique avec des objets du quotidien, que je revisite.
Ainsi recomposés, ré-enchantés, ces objets s’avèrent de réels supports d’exploration du pictural, de la sculpture, de l’installation, puisque dans cette mise en exergue du quotidien, je cherche à surprendre l’observateur, retenu par la (re)connaissance de l’objet et séduit par son déplacement. J’aime, par ce jeu de reconnaissance détournée, donner du plaisir, de la couleur, des formes, des sensations. »

Julien Escafit



Les aspects techniques :
• Impression sur bâche 450gr. avec œillets sur ourlet de renfort

En savoir plus sur l’artiste

Carine Lo, la nouvelle voix de Picto Toulouse

Carine Lo Portrait © Stéphane Giner

Avant de devenir la voix de Picto, Carine a pas mal cherché sa voie !
Dernière arrivée de l’équipe, elle a remplacé Laura (à qui nous souhaitons bonne continuation et réussite dans ses projets) à l’accueil, poste pour lequel il faut avoir plusieurs cordes à son arc et ça tombe bien !
Car outre le standard et la relation client, Carine s’occupe également des suivis de commandes et des envois en production.
Faisons un peu mieux connaissance !

Carine, que faisais-tu avant d’être la voix de Picto Toulouse ?
Enormément de choses ! Contrairement à certaines personnes qui savent tout de suite ce qu’elles veulent, j’ai souhaité essayer différents métiers pour voir ce qui me correspondait le mieux et ce dont j’avais vraiment envie. C’était aussi une manière d’apprendre.
Je suis donc restée en intérim durant 7 ans, changeant régulièrement de poste ou d’entreprise, mais sans jamais m’interrompre. J’ai testé beaucoup de métier : serveuse, vendeuse, préparatrice de commande, assistante administrative et comptable, hôtesse d’accueil…
J’ai compris que ce que j’aimais c’était d’abord le contact client, puis le fait de faire plusieurs choses différentes. Je n’aime pas les tâches répétitives ou être enfermée seule dans un bureau.

Pourquoi Picto Toulouse a fait la différence et t’a donné enfin l’envie de poser tes valises ?
Comme mes précédents boulots, j’ai commencé par 3 mois d’intérim chez Picto.
Laura a été une très bonne formatrice, et même si nous avons eu peu de temps, elle m’a donné les clés pour que je sois l’aise à ce nouveau poste. Et je me suis tout de suite sentie bien avec l’équipe, accueillie et intégrée. Je pense que c’est vraiment cela qui a fait la différence.
J’attendais de trouver l’entreprise où j’aurais vraiment envie de me rendre tous les matins, et pendant plus de 6 mois ! On passe quand même 7h par jour au travail, c’est très important. J’ai donc accepté avec plaisir de signer mon CDI.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton travail ?
Le contact direct avec le client. Il me faut encore un petit temps d’adaptation par contre, car le milieu de la photo est un monde à part et que je ne connaissais pas du tout.
Mais les clients savent en général ce qu’ils veulent, nous arrivons donc à nous comprendre je pense ! Je les conseille autant que possible ou les oriente vers la bonne personne si besoin.
En tout cas, je fais mon maximum pour me familiariser avec ce milieu très technique en posant beaucoup de questions. Mon cahier de notes est déjà presque rempli !
D’ailleurs c’est aussi quelque chose que j’apprécie énormément chez Picto : personne ne semble ennuyé de répondre à mes nombreuses interrogations. Ils prennent le temps de m’expliquer le métier, je continue donc d’apprendre chaque jour. Et c’est passionnant !

Merci pour ton sourire Carine, et à bientôt !