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Exposition Rapaces au Muséum de Toulouse

Jusqu’au 29 avril 2018

Graphisme : Zk Sphere
Scénographie : Muséum de Toulouse
Photographies : © Romain Saada


Les rapaces fascinent les hommes depuis des milliers d’années. Le Muséum explore ici le lien particulier qui unit le monde des humains à celui des « RAPACES », entre sciences, cultures et technologies.
Une exposition réalisée par le Muséum de Toulouse en partenariat avec les acteurs du réseau Éducation Pyrénées vivantes, à voir jusqu’au 29 avril 2018.

Les aspects techniques :
• Pour éviter les raccords, nous avons posé de très grandes toiles tendues sur châssis plastique
• Une impression très fine pour des formats hors normes


Pour en savoir plus sur l’expo : visitez le site du Muséum de Toulouse en cliquant ici !

 

Rituels grecs

Jusqu’au 25 mars 2018 | Musée Saint-Raymond

Scénographie : Emmanuelle Sapet
Graphisme : Vif Design
Photographies : © Romain Saada


Une expérience « sensible » a lieu au Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse. Comment les Grecs anciens vivaient-ils leur religion au quotidien ?
Les dieux n’étaient pas confinés dans leurs temples ! Ils pouvaient se rendre visite, habiter des bois, être conviés aux repas… Ils étaient partout et patronnaient les activités journalières, mais aussi les événements importants de la vie des hommes.

Cette exposition (reconnue d’intérêt national) invite les visiteurs à activer leurs sens et découvrir les relations entretenues par les Grecs anciens envers les Dieux .
A ne pas rater !

Les aspects techniques :
• Recherche colorimétrique pour raccord avec la peinture
• Impression papier peint très grande largeur / Pose avec colle spéciale
• Découpe fine pour réalisation d’un mobile en carte  » or  » suspendu
• Panneaux avec tranches noires et face avant blanche


En savoir plus sur l’expo

 

Dominique Delpoux, la singularité des gens ordinaires

Interview

Dominique Delpoux et son fils Clément - ©Dominique Delpoux ©Dominique Delpoux

Comment qualifier Dominique Delpoux ? Est-il photographe portraitiste ? Documentariste ? Sociologue ? Ou simplement un observateur curieux de la nature humaine ? Sûrement tout cela à la fois.

En tout cas, Dominique aime « les gens ». Dans une recherche permanente d’identité, de représentation sociale, il met en avant des femmes et des hommes ordinaires. Ouvriers, agriculteurs, bergers, artisans, maires, cuisiniers, hommes d’église, chasseurs… Des franges de la population souvent oubliés, car bien-sûr, un boucher est beaucoup moins glamour qu’un joli mannequin. Mais beaucoup moins lisse aussi et cela interpelle.
Ces gens, ils pourraient être vous… ou moi.

Ce désir de proximité, d’échange, cette envie de raconter une histoire transpire de chaque portrait de Dominique Delpoux qui nous emmène avec émotion dans le quotidien ordinaire de personnalités singulières, par un regard juste, porté sur l’humain contemporain.



Dominique, comment es-tu venu à la photo ?
J’ai commencé la photographie il y a 30 ans environ, en amateur. Je travaillais dans une coopérative agricole et faisais de la photo pour mon plaisir.
Licencié pour des raisons économiques, j’ai décidé en reconversion, de passer un diplôme de photographe en deux ans (équivalent BTS).
J’ai alors entamé un travail d’école sur les mineurs de Carmaux, présenté pour le Prix Kodak de la critique photographique en 1994, que j’ai remporté.
Cette série a ensuite été exposé à Arles (où j’ai également été lauréat du Panorama européen de la jeune photographie professionnelle) et a tourné dans plusieurs lieux d’exposition durant 2 ans, notamment au Château d’eau à Toulouse.

Comment travailles-tu ?
Mon travail se divise en plusieurs parties. D’un côté des travaux personnels de recherche et d’expérimentation. Ce sont toutes mes séries de portraits.
Parallèlement à cela, je suis représenté par l’agence Vu et réalise des reportages en commande pour la presse, les institutions ou à mon initiative.
Egalement, je réponds régulièrement à des demandes communication ou corporate, comme pour la campagne de prévention des Fêtes de Bayonne par exemple.Enfin, j’interviens en centre de formation ou en workshop sur les festivals.

J’articule ces différentes parties en symbiose, elles se répondent. Les commandes me donnent les moyens financiers de poursuivre mon travail personnel, les formations de réfléchir différemment pour transmettre, en m’incitant à me poser ou me reposer certaines questions.
Tout cela me donne de l’air. Pour moi, c’est important de travailler tout le temps, d’ouvrir le champ des possibles. J’essaie de toujours faire mon travail au mieux et j’y prends beaucoup de plaisir. J’aime mon travail de commande. Je suis payé pour réaliser un cliché et le déroulé est assez simple en fait. C’est beaucoup plus stressant de travailler sur une série personnelle. Il y a un véritable enjeu derrière, beaucoup d’investissement et d’émotions.

Pourquoi t’être focalisé sur le portrait ?
J’ai commencé la photographie il y a 30 ans environ, en amateur.
Parce que j’aime les gens. Je ne suis pas un contemplatif. Un paysage même très beau me semble trop simple. Ce décor ne m’intéresse que s’il porte la trace de l’Homme. D’ailleurs, dans mes commandes de reportages, si je le traite différemment de mes séries personnelles, je vais toujours aller chercher l’Homme dans le sujet ou le lieu.

Au départ je m’étais dirigé vers une photographie de rue. Toutes les personnes à qui je montrais mes clichés me disaient « Ça fait penser à William Klein ». D’une part, je ne voulais pas faire des photos « à la manière de », ensuite, je me suis rendu compte que la photographie grand angle ne me donnait aucune proximité avec les gens, j’étais simplement à côté d’eux. Plutôt que de photographier des personnes, j’ai décidé de photographier LA personne et suis passé au moyen format. Je suis arrivé à quelque chose de plus essentiel pour moi, basé sur l’échange, le dialogue et le partage.

Comment choisis-tu tes sujets ?
J’essaie de traiter des questions de la représentation sociale et de la notion d’identité.
A quoi s’identifie t’on ? Quelles sont les similitudes ou les oppositions entre les personnes et les situations ? C’est pour cette raison que j’ai réalisé plusieurs séries en dyptiques, ce format permet de confronter des points de vue divergents dans une même image, saisir deux facettes d’un même individu.
Je vais aussi sur des séries un peu différentes comme les zadistes de Sivens ou les chasseurs, qui amènent d’autres questionnements en rassemblant plusieurs individus dans une même situation, au lieu de voir la même personne dans deux contextes distincts.
Ce sont des images à visionner horizontalement, les unes à la suite des autres, un peu comme ma toute première série sur les mineurs. Cela leur donne une certaine transversalité.

Quels-sont tes actualités du moment ?
J’ai commencé il y a quelques mois une série sur les personnes ayant des animaux domestiques singuliers (sanglier, renard, serpent, panthère…).
Les animaux de compagnie « traditionnels », chiens, chats, chevaux… sont totalement domestiqués par l’Homme et ne peuvent d’ailleurs quasiment pas vivre sans eux, ils ont perdu leur nature originelle. Il n’y a donc plus à les apprivoiser. Ce qui m’intéresse ici c’est de questionner le rapport Homme/animal, ce désir parfois inconscient de dominer, ce besoin de victoire de l’Homme sur la nature sauvage.

Et juste avant cela, toujours dans le thème de cette relation Homme/animal, j’avais réalisé la série « Chasseurs, piégeurs et louvetiers ». Je ne suis ni pour, ni contre la chasse, je trouvais simplement intéressant de me confronter à une scène de genre : le portrait de chasse. Et si l’on veut aller un peu plus loin dans l’humour ou l’ironie, on peut également faire le parallèle avec l’essence même de la photographie qui est d’immortaliser un instant mort !

Jusqu’au 4 juin, je participe également à Usimages, biennale de la photographie industrielle, organisée par l’agglomération Creil Sud Oise. J’y exposerai ma série sur les ouvriers de la Cofra. Une douzaine d’expositions en plein air seront à découvrir dans différentes villes de l’agglomération, avec des parcours en bus. Plus d’infos sur le site de l’agglo creilloise.

Depuis combien de temps travailles-tu avec Picto Toulouse ? Que t’apporte cette collaboration ?
On se connaît depuis 6/7 ans. C’est un de mes prestataires sur une expo qui a souhaité faire tirer mes clichés chez Picto Toulouse, je n’y voyais aucun inconvénient. De mon côté, je travaillais avec un concurrent pour mes travaux personnels et m’en contentais jusque-là. J’ai toute de suite vu la différence !
La compréhension avec Patrick Barbeau a été immédiate, avec des tirages de très grande qualité. J’ai apprécié le fait qu’il peaufine les détails jusqu’à ce que je sois entièrement satisfait. Depuis, je ne travaille plus qu’avec Picto. Et Patrick et moi avons une véritable relation humaine, devenue aujourd’hui plus amicale que cordiale !

Merci Dominique pour ta simplicité et ton humanité, et à bientôt pour de nouvelles rencontres en portrait !
Retrouvez quelques photos de Dominique ci-dessous et plus sur son site : http://dominiquedelpoux.fr
Ou sur sa page facebook.



 

Docteur Simon & Mister Teozer

Docteur Simon & Mister Teozer Portait : ©Romain Saada


A 32 ans, la couleur tient une place primordiale dans la vie de Simon Roigt !
Chez Picto Toulouse, il « bichonne » les deux tables d’impression à plat très grand format en 2m x 3m et 3,2 m de laize en roll, et imprime bâches, plexi, bois, cartons, affiches grands formats…
A la ville, Simon est Mister Teozer, graffeur et artiste peintre.
Retour un parcours tout en couleur !

Simon, depuis combien de temps travailles-tu chez Picto ?
Depuis 7 ans, en fait c’est mon premier job ! J’ai démarré à Jolimont par un bac pro en graphisme, puis une mention complémentaire en finitions du produit imprimé.
Picto Toulouse m’a recruté immédiatement après et depuis je n’ai pas bougé.

Quelles sont tes tâches quotidiennes ?
Je m’occupe des calages et vérification du bon fonctionnement de grosses imprimantes numériques à plat et en rouleaux, sur lesquelles je travaille en binôme avec Guy pour que les machines puissent être exploitées au mieux de leurs capacités.
Ces presses polyvalentes qui allient qualité photo et productivité permettent à Picto Toulouse de répondre aux marchés de la décoration, de la scénographie, de la muséographie, des expositions photos… Et ce, aussi bien sur des supports rigides (bois, PVC, Dibond…) que souples (toile, textile, adhésif…). Leurs encres autorisent de plus l’impression sur des supports très lisses, sans risque d’éclats à la découpe. Nous avons ajouté à ces imprimantes des options de blanc pour l’une ; de blanc, de vernis sélectif et gris light pour la seconde.
Dernière possibilité des machines : leur capacité à imprimer en cinq couches, soit une couche quadri, une de blanc, une de noir, une seconde de blanc et une supplémentaire en quadri pour, par exemple, des vitrophanies ou des panneaux transparents avec une impression recto verso de deux visuels différents.
Je suis aussi en charge de notre imprimante exclusivement roll en 3,2 m de laize pour les bâches, toiles tendues, etc.

Qu’est-ce que tu apprécies le plus chez Picto Toulouse ?
Les projets, les clients, les supports sont toujours différents. On ne s’ennuie jamais !
J’aime voir le projet écran naître petit à petit sous les traceurs d’encre, c’est assez magique…
Les machines évoluent aussi, il faut donc se former, rester curieux des avancées technologiques. La toute dernière a maintenant deux ans. Elle permet d’imprimer sur une plus grande largeur, est plus rapide, sa finesse d’impression et le rendu couleur sont au top !
Et surtout, chez Picto Toulouse l’équipe est super. On s’entend bien et c’est très important pour être heureux au boulot !

Parle-nous un peu de tes projets persos ?
Je suis graffeur depuis 14 ans. Le côté éphémère de cette forme d’art me va bien, il s’inscrit dans la démarche créative du graph, mais depuis quelques temps j’ai envie de réaliser des œuvres plus durables. Je me suis donc mis à la peinture sur toile. Je ne pourrais pas définir le style de ces peintures, ce sont des formes très géométriques et colorées, un dessin assez instinctif, presque tribal en fait. Certaines personnes les comparent à des vitraux ou des origamis.
J’ai fait ma première expo collective en décembre dernier au Coexist Store, rue Temponières à Toulouse et suis en train de m’associer à d’autres artistes pour créer un atelier commun vers Fonbeauzard. Le vernissage devrait avoir lieu dans l’été.
A côté, je suis aussi un passionné de voitures anciennes que je retape au grès de mon temps libre !

Merci Simon. Tiens-nous au courant pour le vernissage !
Quelques œeuvres de l’artiste ci-dessous et rendez-vous sur la page Instagram de Mister Teozer pour suivre ses actus artistiques : @misterteozer’s

©Mister Teozer
 

Toulouse en vue

Jusqu’au 10 janvier 2016 au Couvent des Jacobins

Exposition Toulouse en Vue Graphisme : VIF design
Scénographie : Emmanuelle Sapet
Crédit photos : © Romain Saada

Toulouse célèbre en 2015 les 500 ans de la première vue figurée de la ville : une gravure sur bois illustrant l’ouvrage Gesta Tholosanorum de Nicolas Bertrand. A cette occasion, les Archives municipales et Le Couvent des Jacobins vous proposent une exposition familiale haute en couleur, mettant en avant 500 ans de cartographie à Toulouse. Dynamique et ludique, celle-ci vous fera découvrir des cartes et illustrations aux graphismes fluos, bien loin des représentations habituelles de ce genre de thématique. De plus, petits et grands pourront être acteur de cette exposition en écrivant et dessinant à volonté sur de grandes fresques en papier peint, laissant ainsi leur propre empreinte dans l’histoire de la ville ! Plus d’infos sur cette expo

Les aspects techniques :
• Impressions grand format de fresques sur papier non-tissé
• Impressions fine-art sur Canson Aquarelle
• Tirages argento-numérique + collage Dibond
• Impressions et découpes de cartels avec blanc sélectifs, de vinyls fluo avec blancs sélectifs, et de tous les éléments de signalétiques de l’exposition.