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Rituels grecs

Jusqu’au 25 mars 2018 | Musée Saint-Raymond

Scénographie : Emmanuelle Sapet
Graphisme : Vif Design
Photographies : © Romain Saada


Une expérience « sensible » a lieu au Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse. Comment les Grecs anciens vivaient-ils leur religion au quotidien ?
Les dieux n’étaient pas confinés dans leurs temples ! Ils pouvaient se rendre visite, habiter des bois, être conviés aux repas… Ils étaient partout et patronnaient les activités journalières, mais aussi les événements importants de la vie des hommes.

Cette exposition (reconnue d’intérêt national) invite les visiteurs à activer leurs sens et découvrir les relations entretenues par les Grecs anciens envers les Dieux .
A ne pas rater !

Les aspects techniques :
• Recherche colorimétrique pour raccord avec la peinture
• Impression papier peint très grande largeur / Pose avec colle spéciale
• Découpe fine pour réalisation d’un mobile en carte  » or  » suspendu
• Panneaux avec tranches noires et face avant blanche


En savoir plus sur l’expo

 

Une folle histoire du Canal du Midi

jusqu’en mars 2018 | Musée et Jardins du Canal du Midi à Saint-Ferréol

Scénographie : Vincent Sablong
Graphisme : Vincent Sablong
Photographie : © Vincent Sablong


Le journaliste-dessinateur et illustrateur Pierre Samson nous surprend dans une exposition originale ou humour et sarcasmes se mêlent à l’histoire du Canal. L’audace principale de cette exposition est de raconter une histoire portée par des gens très sérieux qui ont tous apporter leur grain de fantaisie… Une expo A voir et à rire !

Les aspects techniques :
• Tirage fine art sur papier canson RAG 210 grs.
• Collage dibond + châssis de déport
• Impression papier peint très grande largeur et pose avec colle spéciale


En savoir plus sur l’expo

 

Arnaud Chochon, l’œil d’un photographe auteur

Arnaud Chochon - © Christophe Chailan Arnaud Chochon – © Christophe Chailan

On a tous à un moment donné envie de changer de vie, de métier, d’horizon.
Mais il y a une grande différence entre le rêver et le faire !
Reprendre ses études à 40 ans passé pour intégrer une classe d’étudiants post-bac, ça peut faire peur… Mais pas à Arnaud !
Alors oui, il ne vit pas de la photo car il travaille à côté, on pourrait donc dire que c’est un photographe amateur, mais ce serait alors par stricte opposition au terme de photographe professionnel. Lui se définit comme « photographe auteur ».
Car cette absence de contrainte financière est justement porteuse de projets voulus, construits et donc d’une grande liberté artistique. En témoignent les 4 séries réalisées pour son diplôme il y a moins de 2 ans, toutes déjà publiées ou exposées.
Il est donc clair, que parfois, la valeur peut attendre le nombre des années !

Arnaud, pourquoi t’être mis à la photo si tard ?
Crise de la quarantaine ? (rires) Non, j’ai eu envie de faire quelque chose de différent, de plus créatif. J’ai commencé par un bilan de compétences et la photo s’est imposée assez naturellement. J’en faisais déjà, un peu comme tout le monde, photos de voyages, vacances… Mais sans trop savoir comment relier ces images entre elles, il n’y avait pas de sujet, pas de propos. J’étais en tout cas très attiré par ce médium.
J’ai donc pris un Congé Individuel de Formation et me suis inscrit en première année à l’ETPA (École de photographie à Toulouse). Ça m’a permis d’apprendre les bases : studio, labo argentique, retouche, labo couleur, histoire de l’art et de la photographie… J’ai terminé cette première année par un stage au Château d’Eau.
Quand je suis retourné au boulot, à ma vie d’avant, ça a été difficile.
J’avais envie de plus ! Je suis donc retourné à l’ETPA, directement en troisième année cette fois, qui m’intéressait pour son côté autonome et de projet. On travaille sous forme d’ateliers pour réaliser 4 séries qui sont montrées à un jury de professionnels en fin d’année.

Parlons de ces 4 séries justement, vers quoi t’es-tu tourné ?
Pour mon thème libre, j’ai choisi de travailler autour de ma situation de monoparentalité, vu du côté masculin. La série s’appelle « Semaines Père, Semaines Impaires ». C’est un huis-clos où je me mets en scène avec mes deux enfants, qui vivent avec moi une semaine sur deux, les semaines impaires.
Le sujet a été publié dans la revue  » 6 mois « , un bel aboutissement pour moi comme pour mes enfants, pour qui ça n’a pas été facile tous les jours !
Vous pouvez voir la série sur le site d’Arnaud, en cliquant ici

Ta série  » Transmission  » (dont vous trouverez quelques clichés ci-dessous) rencontre un franc succès et a déjà fait l’objet de nombreuses expos, peux-tu nous en dire un peu plus ? Qu’est ce qui t’a donné envie d’aller vers ce sujet ?
Le monde agricole était et est toujours un thème d’actualité (malbouffe, difficultés économiques, paysages…) et vraiment tourné vers l’humain. J’ai donc sillonné la campagne à la recherche de fils et filles d’agriculteurs qui ont choisi de poursuivre l’activité de leur parents malgré la crise que traverse ce secteur. J’avais envie de rencontrer les  » reprenants  » qui font évoluer le métier, qui pour certains, allant vers de la distribution directe ont une meilleure qualité de vie que leurs parents. Je trouvais ce côté transmission très positif, tourné vers un avenir meilleur.
J’ai toujours été très bien accueilli et pris beaucoup de plaisir dans ces rencontres, je ne me suis donc pas arrêté aux 5 clichés demandés pour mon diplôme.
J’ai d’ailleurs décidé de poursuivre cette exploration. Certainement en élargissant le sujet à l’environnement dans lequel ces paysans vivent, aux paysages, et à des récits écrits par un chercheur… Ce pourrait devenir un projet d’édition.

Ton sujet « Pliouchkine » est un thème délicat. Jean, ton protagoniste a dû être difficile à convaincre ?
Oui, il s’agit d’un reportage. J’avais déjà entendu parler de cette maladie (« syndrome de Diogène » ou « amassement compulsif ») .
Jean parcours la ville toutes les nuits, aux mêmes heures, suivant un trajet immuable, à la recherche d’objets ou d’aliments à ramener chez lui. Beaucoup de livres et de journaux, c’est quelqu’un de très cultivé.
J’ai mis longtemps à obtenir sa confiance. On a eu des discussions régulières pendant quelques semaines devant chez lui. Et puis un jour, il m’a laissé entrer et autoriser à le photographier chez lui. Nous avons gardé le contact depuis. Je suis d’ailleurs revenu lors de l’intervention de nettoyage annuelle, je trouvais important de boucler le sujet.
Quant aux publications, c’était délicat. Jean en a accepté certaines, les internationales.
Voir la série

Ta 4ème et dernière série pour le diplôme « Entre deux eaux » (voir portait ci-dessus) aborde un sujet peu commun également. Les piscines publiques vides ! Cette série, tirée en 80 par 100 cm, sera de nouveau exposée à l’Espace EDF Bazacle du 5 juin au 2 septembre 2018. D’où est parti l’idée ?
Je suis entré une fois dans une piscine vide. J’ai adoré la discordance entre cet espace immense, vide, silencieux, qui donne à voir la profondeur du bassin et l’ambiance habituelle des piscines municipales (bruit de l’eau, cris d’enfants, effervescence…).
J’ai fait des premiers tests photos et cela fonctionnait, donc je me suis mis en quête de lieux intéressants. Sur Toulouse d’abord, puis dans toute la France. Il y a de nombreuses piscines classées, des bâtiments magnifiques. La logistique était compliquée en revanche. Je n’ai que quelques heures où la piscine est totalement vide, il faut être là au bon moment !
Je continue d’ailleurs mes recherches et l’expo à venir au Bazacle sera enrichie de clichés inédits.

Quels sont tes projets à venir ?
Comme je le disais tout à l’heure, j’ai envie de continuer, d’approfondir « Transmission ».
D’ailleurs, je viens tout juste de boucler un sujet de pur reportage sur un jeune éleveur de brebis (Paul), rencontré pour cette série. Sa compagne Olivia récupère la laine des éleveurs et la valorise en réalisant des vêtements qui sont vendus sur les marchés, les foires et sur internet (voir le site de « Laines Paysannes »). Je les ai suivis durant un an, c’était passionnant et très enrichissant !
Je viens aussi de finaliser un reportage en partenariat avec la médiathèque départementale de l’Ariège. Un projet également très prenant humainement et émouvant à l’attention des personnes âgées, à travers des activités de théâtre et de lecture.
C’est cela que je recherche dans la photo, du contact, du sens et une occasion de sortir de mon quotidien.
Sinon, je continue de me former en participant à des workshops pour rencontrer et partager avec des photographes que j’apprécie, expérimenter le temps d’un week-end avec des contraintes pour sortir de ma « zone de confort » et trouver éventuellement l’inspiration pour de nouveaux sujets.

Pour finir, peux-tu me dire quelques mots sur ta relation avec Picto ?
Je suis toujours passé par Picto pour réaliser mes expos. Ils font vraiment un travail de grande qualité, l’équipe est à l’écoute. C’est une vraie relation de confiance ! J’étais déjà ravi qu’ils choisissent l’une des images de ma série « Lisboa » pour leurs vœux, et j’ai découvert avec plaisir qu’ils avaient récemment tiré une photo de ma série « Entre deux eaux » en très grand format (toile imprimée de 3x4m, fixation clipso. Ndrl !) pour l’afficher dans leur grand escalier. Le rendu est impressionnant (voir le portrait illustrant cette interview).
Je suis ravi de ce partenariat avec Picto Toulouse !

Et merci Arnaud ! Au plaisir de te croiser sur les routes à la recherches de nouveaux sujets passionnants !

Retrouvez toutes les photos d’Arnaud sur son site : arnaudchochon.com
Et suivez ses actualités via facebook : www.facebook.com/arnaudchochonphotographies

Transmission - © Arnaud Chochon © Arnaud Chochon

Feliz ano 2018, doce e lindo

Lisboa – © Arnaud Chochon


« Cette photo est tirée de ma série Lisboa. Cette série n’est pas un travail réfléchi. Elle reflète une balade de quelques jours, un lâcher prise, à errer et à s’imprégner des atmosphères de cette ville magnifique, mystérieuse et hors du temps. Cette photo colorée et dynamique traduit bien l’ambiance que l’on rencontre dans les quartiers populaires. Enfin, le clin d’oeil au but en ce début d’année nous renvoie à nos bonne résolutions, aux buts que l’on se fixent pour la nouvelle année. »
Arnaud Chochon


Pour en savoir plus sur Arnaud Chochon lisez l’interview réalisée pour cette newsletter en cliquant ici !

 

Retour sur MAP, 9ème édition

Le festival de la photo de Toulouse s’achève sur un succès !

Festival MAP Photo 2017 Photographies : ©Romain Saada


Partenaires du festival toulousain de la photo depuis 8 ans, c’est avec enthousiasme que nous avons collaborés une fois de plus avec MAP pour cette 9ème édition.
Une relation qui se consolide au fil des ans ! Merci à Pierre garrigues et son équipe de nous renouveler leur confiance chaque année.


Après une édition 2016 placée sous le signe de la photographie française, le Festival MAP a tenu cette année encore toutes ses promesses en abordant les histoires de famille de manière originale et souvent décalée. Le festival continu d’affirmer son état d’esprit : être le point de rencontre entre de jeunes talents et de grands noms.
Et c’est cette ADN qui fait le succès du festival : gratuité, proximité, professionnalisme et jeunes talents révélés. Vivement l’année prochaine pour fêter les 10 ans du MAP, avec de belles surprises en perspective…

Plus d’informations sur le site du festival : www.map-photo.fr

Les aspects techniques :
• Tirages pigmentaires photographiques
• Tirage fine art noir et blanc sur papier baryta
• Tirages grand format sur papier peint non tissé