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Docteur Simon & Mister Teozer

Docteur Simon & Mister Teozer Portait : ©Romain Saada


A 32 ans, la couleur tient une place primordiale dans la vie de Simon Roigt !
Chez Picto Toulouse, il « bichonne » les deux tables d’impression à plat très grand format en 2m x 3m et 3,2 m de laize en roll, et imprime bâches, plexi, bois, cartons, affiches grands formats…
A la ville, Simon est Mister Teozer, graffeur et artiste peintre.
Retour un parcours tout en couleur !

Simon, depuis combien de temps travailles-tu chez Picto ?
Depuis 7 ans, en fait c’est mon premier job ! J’ai démarré à Jolimont par un bac pro en graphisme, puis une mention complémentaire en finitions du produit imprimé.
Picto Toulouse m’a recruté immédiatement après et depuis je n’ai pas bougé.

Quelles sont tes tâches quotidiennes ?
Je m’occupe des calages et vérification du bon fonctionnement de grosses imprimantes numériques à plat et en rouleaux, sur lesquelles je travaille en binôme avec Guy pour que les machines puissent être exploitées au mieux de leurs capacités.
Ces presses polyvalentes qui allient qualité photo et productivité permettent à Picto Toulouse de répondre aux marchés de la décoration, de la scénographie, de la muséographie, des expositions photos… Et ce, aussi bien sur des supports rigides (bois, PVC, Dibond…) que souples (toile, textile, adhésif…). Leurs encres autorisent de plus l’impression sur des supports très lisses, sans risque d’éclats à la découpe. Nous avons ajouté à ces imprimantes des options de blanc pour l’une ; de blanc, de vernis sélectif et gris light pour la seconde.
Dernière possibilité des machines : leur capacité à imprimer en cinq couches, soit une couche quadri, une de blanc, une de noir, une seconde de blanc et une supplémentaire en quadri pour, par exemple, des vitrophanies ou des panneaux transparents avec une impression recto verso de deux visuels différents.
Je suis aussi en charge de notre imprimante exclusivement roll en 3,2 m de laize pour les bâches, toiles tendues, etc.

Qu’est-ce que tu apprécies le plus chez Picto Toulouse ?
Les projets, les clients, les supports sont toujours différents. On ne s’ennuie jamais !
J’aime voir le projet écran naître petit à petit sous les traceurs d’encre, c’est assez magique…
Les machines évoluent aussi, il faut donc se former, rester curieux des avancées technologiques. La toute dernière a maintenant deux ans. Elle permet d’imprimer sur une plus grande largeur, est plus rapide, sa finesse d’impression et le rendu couleur sont au top !
Et surtout, chez Picto Toulouse l’équipe est super. On s’entend bien et c’est très important pour être heureux au boulot !

Parle-nous un peu de tes projets persos ?
Je suis graffeur depuis 14 ans. Le côté éphémère de cette forme d’art me va bien, il s’inscrit dans la démarche créative du graph, mais depuis quelques temps j’ai envie de réaliser des œuvres plus durables. Je me suis donc mis à la peinture sur toile. Je ne pourrais pas définir le style de ces peintures, ce sont des formes très géométriques et colorées, un dessin assez instinctif, presque tribal en fait. Certaines personnes les comparent à des vitraux ou des origamis.
J’ai fait ma première expo collective en décembre dernier au Coexist Store, rue Temponières à Toulouse et suis en train de m’associer à d’autres artistes pour créer un atelier commun vers Fonbeauzard. Le vernissage devrait avoir lieu dans l’été.
A côté, je suis aussi un passionné de voitures anciennes que je retape au grès de mon temps libre !

Merci Simon. Tiens-nous au courant pour le vernissage !
Quelques œeuvres de l’artiste ci-dessous et rendez-vous sur la page Instagram de Mister Teozer pour suivre ses actus artistiques : @misterteozer’s

©Mister Teozer
 

Phat Tran Dac

Rencontre avec le plus ancien de l’équipe Picto Toulouse

Phat Tran Dac Crédit photo : Phat Tran Dac

Vietnamien d’origine, Phat débarque en France en 1978 après des études de photographie. Très vite, il travaille pour plusieurs labos parisiens puis déménage à Toulouse.
Après quelques mois chez Fuji à Basso Cambo, il est engagé en 1995 par un jeune labo… Picto Toulouse…
Et cela fait 21 ans que ça dure !

Phat, qu’est ce qui t’as amené à Toulouse ?
Je suis venu au départ rejoindre de la famille. J’ai apprécié le calme et la tranquillité de la vie en province. Et comme j’ai trouvé très vite du travail, je suis resté.

Quel poste occupais-tu à ton arrivé chez Picto Toulouse ?
Comment a-t-il évolué ?

Au départ, je réalisais du développement de films et des tirages photo.
Avec l’évolution du monde de la photo et l’arrivée du numérique, Picto Toulouse a dû s’adapter. Au déménagement il y a 3 ans, le coût de déplacement de la développeuse était tel, que le labo a décidé, vu la baisse de la demande, d’arrêter le développement de films. J’ai du faire évoluer mes compétences avec les nouveaux services de PICTO.
Aujourd’hui, je m’occupe toujours des tirages sur papier photo petits formats (jusqu’au 25x38cm). Il s’agit beaucoup de petites séries pour des particuliers, des photos de famille, de vacances, des souvenirs…
A côté de cela, je gère deux traceurs d’impression (jusqu’au 1600mm de laize), en binôme avec Michel avec qui je partage les plages horaires.
Tous deux, nous montons également les structures (enrouleurs par exemple), les réparons lorsque c’est nécessaire.
Nous nous occupons aussi des suspensions avec baguettes, de la découpe de lettres, des finitions, de la pose d’œillets sur bâches…

Cela fait donc 21 ans que tu es ici ! Qu’est-ce qui te plaît chez Picto Toulouse ?
C’est surtout le côté humain, l’ambiance avec les collègues.
Et j’aime aussi beaucoup mon travail, je reste un passionné de photographie et la pratique en dehors du boulot.

Quel genre de photos réalises-tu ?
Je fais partie d’une association pour laquelle je fais des photos de spectacles, concerts…
Pour mon plaisir personnel, je photographie également du portrait et du paysage.

Merci Phat ! Nous sommes tous ravis de découvrir quelques uns de tes clichés grâce à cette interview !

©Phat Tran Dac ©Phat Tran Dac
 

Sur les routes avec Jean-Louis Graves

Jean-Louis Graves Portrait © Stéphane Giner

Imprimer, découper, coller… C’est bien…
Mais si tout cela reste à l’atelier, ça ne sert à rien…
Pas de panique ! Jean-Louis et sa camionnette sont là pour transporter vos plus belles œuvres à destination. A travers Toulouse et toute la région, je vous emmène faire un petit tour avec lui pour mieux connaître l’homme et son métier.
Embarquement immédiat !

Jean-Louis, quelles sont les principales qualité d’un bon livreur ?
Avant tout être aimable, avoir de bons rapports avec les clients. Ça fait partie d’un tout et j’aime cet aspect complet de mon travail. Il ne s’agit pas que de porter un colis d’un point A à un point B, le relationnel est primordial.
Le travail bien fait est pour moi un défi quotidien et je fais mon maximum pour l’atteindre. Et j’apprécie particulièrement de me sentir utile et d’avoir mon indépendance.

Depuis combien de temps travailles-tu chez Picto Toulouse ?
Près de 18 ans ! Et ça m’étonne moi-même… Je suis quelqu’un de plutôt impulsif à la base, et du coup ce n’était pas si simple pour moi d’être salarié.
J’ai eu un peu de mal au début, mais je me suis adapté. Auparavant, j’étais artisan dans le bâtiment, chef d’entreprise durant 12 ans avec les hauts et les bas que cela implique.
Aujourd’hui, je suis très heureux de faire mon boulot et d’être autonome dans mon travail, tout en étant dirigé.

C’est un métier un peu solitaire, comment t’occupes-tu l’esprit durant tes longues journées sur la route ?
Ce n’est pas un problème pour moi ! Je suis presque un ermite et j’adore le fait de bosser à l’extérieur, de ne pas rester enfermé dans un bureau.
De toute façon, on n’a pas le temps de s’ennuyer lorsque l’on roule. Ma plus grosse préoccupation, c’est de respecter le code de la route, faire attention aux limitations de vitesse, aux autres usagers. Il faut en permanence être vigilant et lucide, savoir être patient, conciliant, compréhensif.
Ce n’était pas inné chez moi… Mais avec les années, on se calme, on acquiert une forme de sagesse certainement !

Allez hop, en voiture, heu… En camion Jean-Louis ! Et merci pour ta bonne humeur !

Carine Lo, la nouvelle voix de Picto Toulouse

Carine Lo Portrait © Stéphane Giner

Avant de devenir la voix de Picto, Carine a pas mal cherché sa voie !
Dernière arrivée de l’équipe, elle a remplacé Laura (à qui nous souhaitons bonne continuation et réussite dans ses projets) à l’accueil, poste pour lequel il faut avoir plusieurs cordes à son arc et ça tombe bien !
Car outre le standard et la relation client, Carine s’occupe également des suivis de commandes et des envois en production.
Faisons un peu mieux connaissance !

Carine, que faisais-tu avant d’être la voix de Picto Toulouse ?
Enormément de choses ! Contrairement à certaines personnes qui savent tout de suite ce qu’elles veulent, j’ai souhaité essayer différents métiers pour voir ce qui me correspondait le mieux et ce dont j’avais vraiment envie. C’était aussi une manière d’apprendre.
Je suis donc restée en intérim durant 7 ans, changeant régulièrement de poste ou d’entreprise, mais sans jamais m’interrompre. J’ai testé beaucoup de métier : serveuse, vendeuse, préparatrice de commande, assistante administrative et comptable, hôtesse d’accueil…
J’ai compris que ce que j’aimais c’était d’abord le contact client, puis le fait de faire plusieurs choses différentes. Je n’aime pas les tâches répétitives ou être enfermée seule dans un bureau.

Pourquoi Picto Toulouse a fait la différence et t’a donné enfin l’envie de poser tes valises ?
Comme mes précédents boulots, j’ai commencé par 3 mois d’intérim chez Picto.
Laura a été une très bonne formatrice, et même si nous avons eu peu de temps, elle m’a donné les clés pour que je sois l’aise à ce nouveau poste. Et je me suis tout de suite sentie bien avec l’équipe, accueillie et intégrée. Je pense que c’est vraiment cela qui a fait la différence.
J’attendais de trouver l’entreprise où j’aurais vraiment envie de me rendre tous les matins, et pendant plus de 6 mois ! On passe quand même 7h par jour au travail, c’est très important. J’ai donc accepté avec plaisir de signer mon CDI.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton travail ?
Le contact direct avec le client. Il me faut encore un petit temps d’adaptation par contre, car le milieu de la photo est un monde à part et que je ne connaissais pas du tout.
Mais les clients savent en général ce qu’ils veulent, nous arrivons donc à nous comprendre je pense ! Je les conseille autant que possible ou les oriente vers la bonne personne si besoin.
En tout cas, je fais mon maximum pour me familiariser avec ce milieu très technique en posant beaucoup de questions. Mon cahier de notes est déjà presque rempli !
D’ailleurs c’est aussi quelque chose que j’apprécie énormément chez Picto : personne ne semble ennuyé de répondre à mes nombreuses interrogations. Ils prennent le temps de m’expliquer le métier, je continue donc d’apprendre chaque jour. Et c’est passionnant !

Merci pour ton sourire Carine, et à bientôt !

Mathilde, déesse aux 6 bras

Mathilde Portrait © Stéphane Giner

C’est bien connu, dans chaque atelier se cachent une multitude de petites mains expertes, à même de prendre à bras le corps de nombreuses tâches, et qui font qu’une entreprise fonctionne. Ce qui est plus rare, c’est qu’elles soient réunies en une seule et même personne ! Mathilde gère aussi bien certains devis, que la facturation, le suivi de production, la commande des matières premières, les renseignements à l’accueil, les chantiers de pose externalisés et vous l’avez peut-être déjà croisée à l’accueil… Alors, assistante Mathilde ? Comptable ? Commerciale ? Chargée de production ? Je pense qu’elle-même aura du mal à définir son poste…

Pour l’anecdote, quand j’ai préparé cette interview, j’ai demandé depuis combien de temps Mathilde travaillait chez Picto, on m’a répondu qu’elle était née ici ! Ce qui est faux bien sûr… Mais tout de même, depuis ses débuts en apprentissage, elle a passé chez Picto près de la moitié de sa vie ! Rencontre.

Mathilde, tu travailles chez Picto depuis maintenant 15 ans, quel a été ton parcours avant cela?
Après le collège j’ai fait 2 ans d’apprentissage photo en alternance dans une école nîmoise et à Perpignan chez un photographe indépendant qui avait sa petite boutique et tirait lui-même ses photos. J’ai ensuite voulu déménager à Toulouse. Il me restait un an d’apprentissage à faire, j’ai posé ma candidature chez Picto qui m’a engagé. Je suis ensuite rentré à l’ETPA pour 2 ans et ai continué mon alternance chez Picto.
A l’issue de mes études, j’avais très envie de rester dans l’entreprise car je m’y sentais bien. Il n’y avait pas de poste à pourvoir au tirage, mais ils avaient besoin de quelqu’un à l’accueil, j’ai accepté et occupé ce poste durant 3-4 ans. On m’a ensuite proposé un poste d’assistante commerciale.

Comment a évolué ton travail chez Picto ?
Mon poste a vite évolué. Au départ j’étais surtout là pour seconder Jorge DaSilva dans la gestion des dossiers de pose. Il avait de plus en plus de travail, j’ai donc commencé à prendre complètement en charge certains dossiers, en particulier les poses hors de Toulouse. Petit à petit on a orienté certains clients directement vers moi, pour trouver les solutions les plus adaptées en tenant compte des contraintes et de leur budget.
Depuis, je gère en autonomie certains clients (toujours en collaboration avec l’équipe) et continue mon rôle de conseil.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton travail ? Le fait de faire plusieurs choses différentes est très intéressant, ça évite la monotonie. Ce que j’apprécie le plus est de gérer le réseau de pose en national car je m’occupe du dossier dans son intégralité, du devis à la facturation. Le client n’as qu’un seul interlocuteur et reçoit une photo du travail fini, quelque soit l’endroit en France.

Merci Mathilde, si je veux couvrir ma maison d’adhésifs du sol au plafond sans coller directement sur les murs, je sais à qui faire appel. Bon courage pour trouver la solution !