Notre actualité en mots et en images !

Category Archives: Roksprocket Mosaic Picto

Guillaume Serpault, faiseur d’images

Guillaume Serpault Guillaume Serpault

Voir l’extraordinaire dans l’ordinaire. Des lignes, des courbes, des couleurs, un point de fuite, un détail… Voilà ce qui rythme le quotidien de Guillaume Serpault, photographe mais surtout imagiste.
Faiseur d’images à l’imagination débordante, Guillaume insiste sur le côté poétique de choses toutes simples, souvent invisibles tellement elles sont sous notre nez. Il ouvre les yeux, fait attention à son environnement, et nous prouve qu’il n’est nul besoin de partir très loin pour s’évader…

Guillaume, où trouves-tu l’inspiration ?
J’ai la chance d’avoir un frère qui vit et travaille à l’étranger depuis plusieurs années et j’ai pu grâce à lui visiter la Bulgarie, le Vietnam et ses alentours, ou plus récemment le Sénégal. J’aimerais voyager plus, pour m’imprégner d’autres cultures. C’est évidemment très inspirant.
Mais finalement, nous n’avons pas besoin d’aller si loin. Nous ne faisons pas attention à notre environnement, à ce que nous voyons tous les jours. Et il suffit d’appuyer le regard sur ce qu’on ne voit plus pour y trouver ce qui sort de l’ordinaire. Une façade, une belle lumière, un groupe de personnes… J’ai donc dépassé cette recherche d’inspiration très lointaine pour me centrer sur ce qui m’entoure, et c’est d’une grande richesse ! A côté de cela, je cherche aussi à créer, à fabriquer des images. La série « un peu de flou » s’éloigne un peu de la photographie pure. Je profite des lumières de la ville, en particulier au moment de Noël, pour capter cette luminescence. Par des mouvements circulaires et des poses longues, je crée une image qui n’existe pas, qui s’éloigne du réel. Cela donne des visuels très graphiques qui se prêtent bien à la déco par exemple, pour créer des papiers-peints ou des abat-jours de luminaires.

En parlant de déco, certaines de tes photos sont visibles chez Trentotto, pourquoi exposer dans un magasin plutôt qu’une galerie ?
Je trouve important de montrer comment une image peut mettre en valeur un espace, répondre au mobilier et s’intégrer parfaitement dans un projet déco. A contrario d’une galerie vide, dans laquelle l’environnement est extrêmement neutre.
Chez Trentotto, mes clichés vivent. Cela montre comment je peux travailler à accompagner les clients pour habiller leurs murs en fonction de leur personnalité et de leur intérieur.
Actuellement, j’expérimente aussi de nouvelles choses comme proposer des supports pour l’extérieur.

Peux-tu nous parler de ta collaboration avec Picto ?
Je travaillais avec Picto à l’époque où j’étudiais à l’ETPA car c’était tout proche. Puis, j’ai arrêté quelques temps de faire des tirages. Par la suite, j’ai recommencé à travailler avec eux par l’intermédiaire d’Overplast qui réalisait le montage (collage, assemblage…) de mes photos, et sous-traitait les tirages chez Picto. J’ai rapidement trouvé cela dommage de passer par un intermédiaire. Chez Picto, la qualité et le rendu sont au rendez-vous, ils sont hyper-réactifs pour proposer des solutions concernant les finitions, la pose, le transport, etc. Enfin, le conseil et l’expertise des équipes me permettent d’être créatif et d’explorer sans cesse de nouvelles possibilités !

Merci Guillaume, nous nous reverrons tout prêt d’ici, ou un peu plus loin…

Retrouvez d’autres clichés de Guillaume sur son site internet : www.guillaumeserpault.com

© Guillaume Serpault © Guillaume Serpault

c

La Cité de l’Espace a soufflé ses 20 bougies !

Graphisme : Cité de l’Espace
Photographies : © Romain Saada


Ce n’est pas tous les jours qu’on fête ses 20 ans !
La Cité de l’Espace a profité du 30ème Congrès Mondial des Astronautes (16 au 20 octobre 2017) pour célébrer cet événement en grande pompe, réunissant 20 000 personnes.
Pour l’occasion, le Stellarium s’est vu orné d’une toile très très grand format rappelant son bel âge, et la signalétique de la Cité a été repensée en harmonie avec ce joli clin d’œil !


L’équipe Picto a également réalisé la signalétique de l’exposition « French Touch spatiale », dont l’objectif est de présenter quelques exemples concrets du savoir-faire et de l’investissement français (et particulièrement toulousain) dans de grands projets de collaborations spatiales internationales (navigation par satellites, vols habités, exploration robotique…)

Les aspects techniques :
• Impression sur toile microperforée
• Pose sans nacelle par des cordistes


 

Exposition Rapaces au Muséum de Toulouse

Jusqu’au 29 avril 2018

Graphisme : Zk Sphere
Scénographie : Muséum de Toulouse
Photographies : © Romain Saada


Les rapaces fascinent les hommes depuis des milliers d’années. Le Muséum explore ici le lien particulier qui unit le monde des humains à celui des « RAPACES », entre sciences, cultures et technologies.
Une exposition réalisée par le Muséum de Toulouse en partenariat avec les acteurs du réseau Éducation Pyrénées vivantes, à voir jusqu’au 29 avril 2018.

Les aspects techniques :
• Pour éviter les raccords, nous avons posé de très grandes toiles tendues sur châssis plastique
• Une impression très fine pour des formats hors normes


Pour en savoir plus sur l’expo : visitez le site du Muséum de Toulouse en cliquant ici !

 

Arnaud Chochon, l’œil d’un photographe auteur

Arnaud Chochon - © Christophe Chailan Arnaud Chochon – © Christophe Chailan

On a tous à un moment donné envie de changer de vie, de métier, d’horizon.
Mais il y a une grande différence entre le rêver et le faire !
Reprendre ses études à 40 ans passé pour intégrer une classe d’étudiants post-bac, ça peut faire peur… Mais pas à Arnaud !
Alors oui, il ne vit pas de la photo car il travaille à côté, on pourrait donc dire que c’est un photographe amateur, mais ce serait alors par stricte opposition au terme de photographe professionnel. Lui se définit comme « photographe auteur ».
Car cette absence de contrainte financière est justement porteuse de projets voulus, construits et donc d’une grande liberté artistique. En témoignent les 4 séries réalisées pour son diplôme il y a moins de 2 ans, toutes déjà publiées ou exposées.
Il est donc clair, que parfois, la valeur peut attendre le nombre des années !

Arnaud, pourquoi t’être mis à la photo si tard ?
Crise de la quarantaine ? (rires) Non, j’ai eu envie de faire quelque chose de différent, de plus créatif. J’ai commencé par un bilan de compétences et la photo s’est imposée assez naturellement. J’en faisais déjà, un peu comme tout le monde, photos de voyages, vacances… Mais sans trop savoir comment relier ces images entre elles, il n’y avait pas de sujet, pas de propos. J’étais en tout cas très attiré par ce médium.
J’ai donc pris un Congé Individuel de Formation et me suis inscrit en première année à l’ETPA (École de photographie à Toulouse). Ça m’a permis d’apprendre les bases : studio, labo argentique, retouche, labo couleur, histoire de l’art et de la photographie… J’ai terminé cette première année par un stage au Château d’Eau.
Quand je suis retourné au boulot, à ma vie d’avant, ça a été difficile.
J’avais envie de plus ! Je suis donc retourné à l’ETPA, directement en troisième année cette fois, qui m’intéressait pour son côté autonome et de projet. On travaille sous forme d’ateliers pour réaliser 4 séries qui sont montrées à un jury de professionnels en fin d’année.

Parlons de ces 4 séries justement, vers quoi t’es-tu tourné ?
Pour mon thème libre, j’ai choisi de travailler autour de ma situation de monoparentalité, vu du côté masculin. La série s’appelle « Semaines Père, Semaines Impaires ». C’est un huis-clos où je me mets en scène avec mes deux enfants, qui vivent avec moi une semaine sur deux, les semaines impaires.
Le sujet a été publié dans la revue  » 6 mois « , un bel aboutissement pour moi comme pour mes enfants, pour qui ça n’a pas été facile tous les jours !
Vous pouvez voir la série sur le site d’Arnaud, en cliquant ici

Ta série  » Transmission  » (dont vous trouverez quelques clichés ci-dessous) rencontre un franc succès et a déjà fait l’objet de nombreuses expos, peux-tu nous en dire un peu plus ? Qu’est ce qui t’a donné envie d’aller vers ce sujet ?
Le monde agricole était et est toujours un thème d’actualité (malbouffe, difficultés économiques, paysages…) et vraiment tourné vers l’humain. J’ai donc sillonné la campagne à la recherche de fils et filles d’agriculteurs qui ont choisi de poursuivre l’activité de leur parents malgré la crise que traverse ce secteur. J’avais envie de rencontrer les  » reprenants  » qui font évoluer le métier, qui pour certains, allant vers de la distribution directe ont une meilleure qualité de vie que leurs parents. Je trouvais ce côté transmission très positif, tourné vers un avenir meilleur.
J’ai toujours été très bien accueilli et pris beaucoup de plaisir dans ces rencontres, je ne me suis donc pas arrêté aux 5 clichés demandés pour mon diplôme.
J’ai d’ailleurs décidé de poursuivre cette exploration. Certainement en élargissant le sujet à l’environnement dans lequel ces paysans vivent, aux paysages, et à des récits écrits par un chercheur… Ce pourrait devenir un projet d’édition.

Ton sujet « Pliouchkine » est un thème délicat. Jean, ton protagoniste a dû être difficile à convaincre ?
Oui, il s’agit d’un reportage. J’avais déjà entendu parler de cette maladie (« syndrome de Diogène » ou « amassement compulsif ») .
Jean parcours la ville toutes les nuits, aux mêmes heures, suivant un trajet immuable, à la recherche d’objets ou d’aliments à ramener chez lui. Beaucoup de livres et de journaux, c’est quelqu’un de très cultivé.
J’ai mis longtemps à obtenir sa confiance. On a eu des discussions régulières pendant quelques semaines devant chez lui. Et puis un jour, il m’a laissé entrer et autoriser à le photographier chez lui. Nous avons gardé le contact depuis. Je suis d’ailleurs revenu lors de l’intervention de nettoyage annuelle, je trouvais important de boucler le sujet.
Quant aux publications, c’était délicat. Jean en a accepté certaines, les internationales.
Voir la série

Ta 4ème et dernière série pour le diplôme « Entre deux eaux » (voir portait ci-dessus) aborde un sujet peu commun également. Les piscines publiques vides ! Cette série, tirée en 80 par 100 cm, sera de nouveau exposée à l’Espace EDF Bazacle du 5 juin au 2 septembre 2018. D’où est parti l’idée ?
Je suis entré une fois dans une piscine vide. J’ai adoré la discordance entre cet espace immense, vide, silencieux, qui donne à voir la profondeur du bassin et l’ambiance habituelle des piscines municipales (bruit de l’eau, cris d’enfants, effervescence…).
J’ai fait des premiers tests photos et cela fonctionnait, donc je me suis mis en quête de lieux intéressants. Sur Toulouse d’abord, puis dans toute la France. Il y a de nombreuses piscines classées, des bâtiments magnifiques. La logistique était compliquée en revanche. Je n’ai que quelques heures où la piscine est totalement vide, il faut être là au bon moment !
Je continue d’ailleurs mes recherches et l’expo à venir au Bazacle sera enrichie de clichés inédits.

Quels sont tes projets à venir ?
Comme je le disais tout à l’heure, j’ai envie de continuer, d’approfondir « Transmission ».
D’ailleurs, je viens tout juste de boucler un sujet de pur reportage sur un jeune éleveur de brebis (Paul), rencontré pour cette série. Sa compagne Olivia récupère la laine des éleveurs et la valorise en réalisant des vêtements qui sont vendus sur les marchés, les foires et sur internet (voir le site de « Laines Paysannes »). Je les ai suivis durant un an, c’était passionnant et très enrichissant !
Je viens aussi de finaliser un reportage en partenariat avec la médiathèque départementale de l’Ariège. Un projet également très prenant humainement et émouvant à l’attention des personnes âgées, à travers des activités de théâtre et de lecture.
C’est cela que je recherche dans la photo, du contact, du sens et une occasion de sortir de mon quotidien.
Sinon, je continue de me former en participant à des workshops pour rencontrer et partager avec des photographes que j’apprécie, expérimenter le temps d’un week-end avec des contraintes pour sortir de ma « zone de confort » et trouver éventuellement l’inspiration pour de nouveaux sujets.

Pour finir, peux-tu me dire quelques mots sur ta relation avec Picto ?
Je suis toujours passé par Picto pour réaliser mes expos. Ils font vraiment un travail de grande qualité, l’équipe est à l’écoute. C’est une vraie relation de confiance ! J’étais déjà ravi qu’ils choisissent l’une des images de ma série « Lisboa » pour leurs vœux, et j’ai découvert avec plaisir qu’ils avaient récemment tiré une photo de ma série « Entre deux eaux » en très grand format (toile imprimée de 3x4m, fixation clipso. Ndrl !) pour l’afficher dans leur grand escalier. Le rendu est impressionnant (voir le portrait illustrant cette interview).
Je suis ravi de ce partenariat avec Picto Toulouse !

Et merci Arnaud ! Au plaisir de te croiser sur les routes à la recherches de nouveaux sujets passionnants !

Retrouvez toutes les photos d’Arnaud sur son site : arnaudchochon.com
Et suivez ses actualités via facebook : www.facebook.com/arnaudchochonphotographies

Transmission - © Arnaud Chochon © Arnaud Chochon

Retour sur MAP, 9ème édition

Le festival de la photo de Toulouse s’achève sur un succès !

Festival MAP Photo 2017 Photographies : ©Romain Saada


Partenaires du festival toulousain de la photo depuis 8 ans, c’est avec enthousiasme que nous avons collaborés une fois de plus avec MAP pour cette 9ème édition.
Une relation qui se consolide au fil des ans ! Merci à Pierre garrigues et son équipe de nous renouveler leur confiance chaque année.


Après une édition 2016 placée sous le signe de la photographie française, le Festival MAP a tenu cette année encore toutes ses promesses en abordant les histoires de famille de manière originale et souvent décalée. Le festival continu d’affirmer son état d’esprit : être le point de rencontre entre de jeunes talents et de grands noms.
Et c’est cette ADN qui fait le succès du festival : gratuité, proximité, professionnalisme et jeunes talents révélés. Vivement l’année prochaine pour fêter les 10 ans du MAP, avec de belles surprises en perspective…

Plus d’informations sur le site du festival : www.map-photo.fr

Les aspects techniques :
• Tirages pigmentaires photographiques
• Tirage fine art noir et blanc sur papier baryta
• Tirages grand format sur papier peint non tissé