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Au 13 rue Isabelle Eberhardt…

Au 13 rue Isabelle Eberhardt...Crédit photo : Romain Saada

Mais que se cache t-il derrière les murs de cet immense bâtiment de 2200m2 ? Si vous passez les portes vitrées, vous entrerez dans la ruche où 20 abeilles consciencieuses s’affairent avec passion. Des métiers très différents, du tirage argentique au scan grand format (jusqu’au A0, soit 1m2), du contre-collage carton au panneau rétro-éclairé… Et c’est avec plaisir que dans chacune de nos newsletter, nous vous ferons découvrir cette équipe avec des compétences si diverses.

Picto Toulouse a su évoluer avec son temps
Quand on est jeune, peu fortunée mais passionnée de photo comme je l’étais à 20 ans, deux choix s’offrent à vous (on parle d’argentique là, d’une époque où le numérique était réservé aux professionnels tellement le matériel était cher !)…
Soit on fait développer ses pellicules chez Photo-bip, rapide, pas cher et un négatif foiré à coup sûr (car calibré sur la première image, sur ou sous-exposé et non rattrapable au tirage)…
Soit, on va chez Picto, où des passionnés tirent vos planches contacts avec tout l’amour qu’ils ont pour leur métier, leur savoir-faire et une technique au service d’autres accros de l’image.
Mais nous ne sommes plus dans les années 90, et la force de Picto, c’est qu’ils ont compris tout de suite que non, le numérique n’était pas moins qualitatif, et que non, il ne serait pas la mort de l’argentique.

Contrairement à beaucoup d’autres labos, Picto a senti très vite que le numérique ouvrirait de nouvelles portes et pourrait se destiner à de très nombreuses applications artistiques, communicationnelles, promotionnelles ou patrimoniales…
Quand à l’argentique… On tire toujours des expos de Depardon, Martin Parr ou Jean Dieuzaide, non ?

Petit entretien avec Dominique Pernet et Patrick Barbeau

Qu’est-ce qui a changé chez Picto Toulouse depuis 1989 ?
Nous sommes passés de 3 à 20 personnes déjà ! C’est certainement parce qu’on a su anticiper les besoins de nos clients. A l’époque nous avions quitté Picto Paris, pour créer Picto Toulouse, attirés par la qualité de vie de la ville, et avec l’envie d’apporter un plus au marché de la photographie toulousaine. C’est pourquoi, en plus de notre savoir-faire en développement et tirage, nous avons très rapidement intégré le collage et la finition, alors que la plupart des autres labos externalisaient ces compétences.
Nous étions également les seuls à exploiter le procédé « Cibachrome » (tirage couleur par destruction de pigments, permettant de tirer des diapositives sur papier), réputé pour sa pureté, sa brillance et sa qualité de conservation. Et, dès 1991, nous avons opéré une bascule vers le numérique. Nous avons commencé à travailler avec les professionnels de la communication, puis à intégrer des imprimantes moyen (1m de large), et grand format (3m), en pensant toujours à préserver notre savoir-faire et notre culture de l’image, au service de la qualité.

Pourquoi avoir déménagé il a 2 ans ?
Le métier a changé d’une part, puis nous étions à l’étroit aussi ! En 1989, nous n’avions besoin que de quelques bidons de révélateurs, de petits rouleaux de papier et plaques de PVC. Aujourd’hui, nous sommes équipés d’un quai de chargement qui accueille 4 à 5 camions par jour, pour réceptionner des palettes de rouleaux de plusieurs centaines de kilos, ou des plaques de Dibond ou PVC grand format.
Le manque de place, l’accumulation des machines placées où l’on pouvait au fur et mesure des acquisitions, posaient aussi des problèmes de communication entre les membres du personnel. Un espace plus grand nous a permis de structurer les zones de travail et donc d’organiser et rationaliser le flux de production.

Quels-sont dans les grandes lignes, vos projets d’avenir ?
Le premier grand projet, concrétisé en ce mois de janvier, a été le passage à la fibre, la technologie la plus performante pour transporter des données. Elles sont transmises à la vitesse de la lumière, avec une bande passante qui peut être quasi illimitée et d’une fiabilité parfaite !
Pour améliorer nos transmissions, avec des volumes de fichiers toujours plus importants et volumineux à traiter, nous avons installé une connexion fibre très haut débit symétrique et garantie de 50 Mb/s, ce qui est 100 fois plus rapide qu’avant !
Ensuite, nous prévoyons une extension du bâtiment existant de 900m2 au sol, dédiée aux ateliers de production (dont 400m2 seront mis en location, avis aux intéressés !), prévue pour fin 2014, début 2015.

Enfin, nous venons de prendre les contacts nécessaires pour définir un cahier des charges cohérent, permettant une démarche 1.2.3 Environnement et l’obtention de la marque EnVol (Engagement volontaire de l’entreprise pour l’environnement). À plus long terme, ce processus nous conduira vers l’obtention de la certification ISO 14001 (mise en place d’un système de management environnemental). Cette démarche s’inscrivant naturellement dans le prolongement de la reconduction constante, depuis 5 ans, de la marque Imprim’Vert.

Dominique et Patrick, merci ! Et Tous mes vœux de réussite pour 2014.


À nouvelle année, nouveaux projets…

À nouvelle année, nouveaux projets... À nouvelle année, nouveaux projets…

Le passage récent à la fibre optique, une extension du bâtiment prévue pour la fin de l’année, un partenariat renforcé avec le mois de l’image à Toulouse (septembre, ndlr), et bien sûr cette newsletter… 2014 démarre fort !

Je suis Lætitia, rédactrice indépendante, et Picto Toulouse m’a choisie pour rédiger cette lettre ! C’est donc avec grand plaisir que nous nous retrouverons tous les deux mois pour découvrir les nouveaux chantiers, les expos, rencontrer les membres de l’équipe, parler environnement et entrevoir des talents photo ou autres artistes de l’image…

Picto Toulouse envoie ses vœux avec Martin Parr… Après le succès de l’exposition « Life is a bitch », exposée au cœur de Toulouse lors de l’édition 2013 du festival MAP, l’agence Magnum a autorisé le tirage de 200 photos argentiques (120×115 mm). Nous avons réservé 15 exemplaires à nos nouveaux lecteurs : soyez simplement les premiers à « liker » l’article posté sur la page facebook Picto Toulouse

A propos de Martin Parr… A moins que vous ne soyez pas sorti de chez vous depuis plusieurs années, vous connaissez forcément Martin Parr… Il critique la société de consommation et les classes sociales, traque le mauvais goût dans les attitudes et les postures, l’alimentation, les loisirs, la façon de décorer son intérieur, de s’habiller, de consommer… Et en plus, Parr en rajoute : il sature, il recadre, prend ses photos au flash même en plein jour, ce qui donne parfois des gros plans désagréables aux couleurs criardes. Mais n’y voyez pas de moquerie… de l’ironie, oui ! Amoureux de la nature humaine, il parvient à être drôle, profondément cruel et tendre à fois…

Petite bio au cas où : « Martin Parr est un photographe britannique, membre de la coopérative photographique Magnum depuis 1994. Passionné par la photographie depuis ses treize ans, il construit son œuvre avec une caractéristique particulière qui est l’utilisation exclusive de la couleur. Un parti pris illustré par ses travaux éloignés du caractère attractif des capitales cosmopolites et plus proches d’une analyse de la culture prolétaire – populaire. Dérision, ironie, tourisme, mondialisation, vie quotidienne, Martin Parr s’illustre par sa capacité à faire sens du grotesque, à révéler la beauté dans le banal. Son œuvre est une pièce maîtresse de la photographie contemporaine. »

Pour an savoir peu plus sur Martin Parr…
À nouvelle année, nouveaux projets... Crédit photo : © Martin Parr