Notre actualité en mots et en images !

Monthly Archives: avril 2017

Hommage au Tibet en 3 expos | Jusqu’au 21 mai à Toulouse

De Foudre et de Diamant au Musée Paul Dupuy

De Foudre et de diamant au Musée Paul Dupuy

Avec « De foudre et de Diamant », le Musée Paul-Dupuy dévoile pour la première fois des peintures tibétaines issues des collections du Musée Georges Labit. Une exposition inédite de ces peintures, dessins ou tissus entoilés appelés Thang-ka, « tangka », « thanka » ou « tanka », ce qui signifie : chose que l’on déroule.

Une vingtaine de photographies couleur de Matthieu Ricard, réalisées au Tibet complètent l’exposition, ainsi que plusieurs conférences, ateliers, contes, spectacles, performances…

Les aspects techniques :
L’ensemble de la scénographie est imprimé sur papier non tissé et posé comme du papier peint. La finition matte antireflet de ces habillages grands format sublime la scénographie des lieux.


Crédit photos : Romain Saada
Graphisme : Vif Design
Scénographie : Vif Design


Exposition photo d’Isabelle Garcia-Chopin au Musée Georges Labit

Isabelle Garcia-Chopin au Musée Georges Labit

Au Musée Georges Labit vous pourrez découvrir les clichés d’Isabelle Garcia-Chopin. Cette voyageuse et documentariste met en lumière les enfants moines des régions himalayennes du Népal. Une série de clichés en noir et blanc pris entre 2011 et 2014, intitulée « Voyages chez les enfants moines aux portes de l’Himalaya ».

Les aspects techniques :
C’est une mission difficile que nous a confié M. Saint-Germes, conservateur des lieux : poser de grands visuels sur les 4 façades du bâtiment sans percer !
Notre solution : des dibonds et de la bâche tendue posés sur des châssis savamment arrimés aux parois !
Calage et retouche des images avec l’auteur, impression grand format des images NB sur Dibond, bâche et papier non-tissé.

Plus d’informations sur le sur le site du Musée Paul Dupuy.

Crédit photos : Romain Saada

 

Lancement des travaux du Mama Shelter

La chaîne d’hôtels s’installe à Toulouse

Lancement des travaux du Mama Shelter Toulouse Photographies : Fabien Ferrer
Graphisme : Mama Shelter / Elsa Mahé


Le 4 janvier dernier, le coup d’envoi des travaux du futur hôtel 3* Mama Shelter a été donné par Jean-Luc Moudenc et Serge Trigano (fils de Gilbert, fondateur du Club Med) et créateur de la chaîne d’hôtels.
La société Eiffage immobilier, conducteur des travaux, nous a mandaté pour rendre l’événement grandiose et susciter la curiosité…


Le bâtiment, situé boulevard Carnot, abritait autrefois le cinéma Les Nouveautés, dont la façade et ses arches, caractéristiques du patrimoine toulousain seront conservées.
Dans le même esprit que les autres hôtels de la chaîne (déjà implantée à Bordeaux, Paris, Lyon, Marseille, Prague, Rio de Janeiro et Los Angeles), le lieu se voudra urbain, branché, chic et abordable avec un bar restaurant ouvert 7j/7, des salles de réunion, un toit terrasse et même une salle de cinéma pour rendre hommage à l’histoire du lieu…
Rendez-vous fin 2018 pour découvrir les aménagements designés par Thierry Gaugain et Philippe Stark sur une surface de près de 5000m² !


Posé une semaine avant l’évènement, le tissu d’occultation devait à la fois résister aux vents forts qui ont traversé Toulouse à cette période et tomber au premier tirage de corde. Un défi de taille pour l’équipe Picto Toulouse qui ne s’est pas laissée décoiffer !
Le voile est enfin tombé sur le visage de cette fameuse Mama Shelter, icone aux cheveux… roses.

Les aspects techniques :
• Pose d’un châssis de tension aluminium + jonc à frapper
• Impression quadri sur bâche occultante 450 grs + tension sans fixation apparente
• Le tissu de dévoilement est imprimé avec des encres UV sur une maille infroissable 260 grs
• Palissade : traitement anti tag d’une impression quadri sur dibond grand format (3000×2000 mm)
• Une structure en bois a été réalisée par nos soins pour une continuation parfaite du visuel sur le bardage.

 

Dominique Delpoux, la singularité des gens ordinaires

Interview

Dominique Delpoux et son fils Clément - ©Dominique Delpoux ©Dominique Delpoux

Comment qualifier Dominique Delpoux ? Est-il photographe portraitiste ? Documentariste ? Sociologue ? Ou simplement un observateur curieux de la nature humaine ? Sûrement tout cela à la fois.

En tout cas, Dominique aime « les gens ». Dans une recherche permanente d’identité, de représentation sociale, il met en avant des femmes et des hommes ordinaires. Ouvriers, agriculteurs, bergers, artisans, maires, cuisiniers, hommes d’église, chasseurs… Des franges de la population souvent oubliés, car bien-sûr, un boucher est beaucoup moins glamour qu’un joli mannequin. Mais beaucoup moins lisse aussi et cela interpelle.
Ces gens, ils pourraient être vous… ou moi.

Ce désir de proximité, d’échange, cette envie de raconter une histoire transpire de chaque portrait de Dominique Delpoux qui nous emmène avec émotion dans le quotidien ordinaire de personnalités singulières, par un regard juste, porté sur l’humain contemporain.



Dominique, comment es-tu venu à la photo ?
J’ai commencé la photographie il y a 30 ans environ, en amateur. Je travaillais dans une coopérative agricole et faisais de la photo pour mon plaisir.
Licencié pour des raisons économiques, j’ai décidé en reconversion, de passer un diplôme de photographe en deux ans (équivalent BTS).
J’ai alors entamé un travail d’école sur les mineurs de Carmaux, présenté pour le Prix Kodak de la critique photographique en 1994, que j’ai remporté.
Cette série a ensuite été exposé à Arles (où j’ai également été lauréat du Panorama européen de la jeune photographie professionnelle) et a tourné dans plusieurs lieux d’exposition durant 2 ans, notamment au Château d’eau à Toulouse.

Comment travailles-tu ?
Mon travail se divise en plusieurs parties. D’un côté des travaux personnels de recherche et d’expérimentation. Ce sont toutes mes séries de portraits.
Parallèlement à cela, je suis représenté par l’agence Vu et réalise des reportages en commande pour la presse, les institutions ou à mon initiative.
Egalement, je réponds régulièrement à des demandes communication ou corporate, comme pour la campagne de prévention des Fêtes de Bayonne par exemple.Enfin, j’interviens en centre de formation ou en workshop sur les festivals.

J’articule ces différentes parties en symbiose, elles se répondent. Les commandes me donnent les moyens financiers de poursuivre mon travail personnel, les formations de réfléchir différemment pour transmettre, en m’incitant à me poser ou me reposer certaines questions.
Tout cela me donne de l’air. Pour moi, c’est important de travailler tout le temps, d’ouvrir le champ des possibles. J’essaie de toujours faire mon travail au mieux et j’y prends beaucoup de plaisir. J’aime mon travail de commande. Je suis payé pour réaliser un cliché et le déroulé est assez simple en fait. C’est beaucoup plus stressant de travailler sur une série personnelle. Il y a un véritable enjeu derrière, beaucoup d’investissement et d’émotions.

Pourquoi t’être focalisé sur le portrait ?
J’ai commencé la photographie il y a 30 ans environ, en amateur.
Parce que j’aime les gens. Je ne suis pas un contemplatif. Un paysage même très beau me semble trop simple. Ce décor ne m’intéresse que s’il porte la trace de l’Homme. D’ailleurs, dans mes commandes de reportages, si je le traite différemment de mes séries personnelles, je vais toujours aller chercher l’Homme dans le sujet ou le lieu.

Au départ je m’étais dirigé vers une photographie de rue. Toutes les personnes à qui je montrais mes clichés me disaient « Ça fait penser à William Klein ». D’une part, je ne voulais pas faire des photos « à la manière de », ensuite, je me suis rendu compte que la photographie grand angle ne me donnait aucune proximité avec les gens, j’étais simplement à côté d’eux. Plutôt que de photographier des personnes, j’ai décidé de photographier LA personne et suis passé au moyen format. Je suis arrivé à quelque chose de plus essentiel pour moi, basé sur l’échange, le dialogue et le partage.

Comment choisis-tu tes sujets ?
J’essaie de traiter des questions de la représentation sociale et de la notion d’identité.
A quoi s’identifie t’on ? Quelles sont les similitudes ou les oppositions entre les personnes et les situations ? C’est pour cette raison que j’ai réalisé plusieurs séries en dyptiques, ce format permet de confronter des points de vue divergents dans une même image, saisir deux facettes d’un même individu.
Je vais aussi sur des séries un peu différentes comme les zadistes de Sivens ou les chasseurs, qui amènent d’autres questionnements en rassemblant plusieurs individus dans une même situation, au lieu de voir la même personne dans deux contextes distincts.
Ce sont des images à visionner horizontalement, les unes à la suite des autres, un peu comme ma toute première série sur les mineurs. Cela leur donne une certaine transversalité.

Quels-sont tes actualités du moment ?
J’ai commencé il y a quelques mois une série sur les personnes ayant des animaux domestiques singuliers (sanglier, renard, serpent, panthère…).
Les animaux de compagnie « traditionnels », chiens, chats, chevaux… sont totalement domestiqués par l’Homme et ne peuvent d’ailleurs quasiment pas vivre sans eux, ils ont perdu leur nature originelle. Il n’y a donc plus à les apprivoiser. Ce qui m’intéresse ici c’est de questionner le rapport Homme/animal, ce désir parfois inconscient de dominer, ce besoin de victoire de l’Homme sur la nature sauvage.

Et juste avant cela, toujours dans le thème de cette relation Homme/animal, j’avais réalisé la série « Chasseurs, piégeurs et louvetiers ». Je ne suis ni pour, ni contre la chasse, je trouvais simplement intéressant de me confronter à une scène de genre : le portrait de chasse. Et si l’on veut aller un peu plus loin dans l’humour ou l’ironie, on peut également faire le parallèle avec l’essence même de la photographie qui est d’immortaliser un instant mort !

Jusqu’au 4 juin, je participe également à Usimages, biennale de la photographie industrielle, organisée par l’agglomération Creil Sud Oise. J’y exposerai ma série sur les ouvriers de la Cofra. Une douzaine d’expositions en plein air seront à découvrir dans différentes villes de l’agglomération, avec des parcours en bus. Plus d’infos sur le site de l’agglo creilloise.

Depuis combien de temps travailles-tu avec Picto Toulouse ? Que t’apporte cette collaboration ?
On se connaît depuis 6/7 ans. C’est un de mes prestataires sur une expo qui a souhaité faire tirer mes clichés chez Picto Toulouse, je n’y voyais aucun inconvénient. De mon côté, je travaillais avec un concurrent pour mes travaux personnels et m’en contentais jusque-là. J’ai toute de suite vu la différence !
La compréhension avec Patrick Barbeau a été immédiate, avec des tirages de très grande qualité. J’ai apprécié le fait qu’il peaufine les détails jusqu’à ce que je sois entièrement satisfait. Depuis, je ne travaille plus qu’avec Picto. Et Patrick et moi avons une véritable relation humaine, devenue aujourd’hui plus amicale que cordiale !

Merci Dominique pour ta simplicité et ton humanité, et à bientôt pour de nouvelles rencontres en portrait !
Retrouvez quelques photos de Dominique ci-dessous et plus sur son site : http://dominiquedelpoux.fr
Ou sur sa page facebook.



 

Retour sur le bilan environnemental 2016

Les actions en faveur de l’environnement continuent chez Picto Toulouse !

Bilan environnemental 2016

Durant toute l’année 2016, nous avons continué nos actions de tri dans le respect des engagements ENVOL ET IMPRIM’VERT. Le tableau en illustration ci-contre vous donne les chiffres précis des actions réalisées.


Il est temps aujourd’hui de dresser un premier bilan de la mise en place du tri des emballages et déchets plastiques avec Paprec.
Tous les collaborateurs de Picto se sont très largement impliqués dans ce tri sélectif, qui nous impose de séparer les matières plastiques dans des casiers grillagés afin de récupérer des petits morceaux selon la classification et les critères imposés par Paprec. L’entreprise de recyclage nous fait ensuite un reporting par matière triée. L’ensemble de ces plastiques représente tout de même 6 tonnes sur 9 mois en 2016 ! Un bel effort de Picto Toulouse en faveur de notre planète, qui a été rendu possible grâce à la motivation de l’ensemble des équipes. Merci à tous pour votre engagement !

Rien ne se perd chez Picto !
La récupération du marc de notre cafetière à broyeur de grains a été facilement mise en œuvre, il a ensuite été réparti aux pieds des plantes comme compost.
Et surprise ! Le résultat est loin d’être négligeable : 250 kgs de marc dispersés sur tous les parterres autour du bâtiment. Pour ceux qui s’interrogeaient sur le développement fulgurant de nos espaces verts, vous connaissez à présent notre secret !





 

Docteur Simon & Mister Teozer

Docteur Simon & Mister Teozer Portait : ©Romain Saada


A 32 ans, la couleur tient une place primordiale dans la vie de Simon Roigt !
Chez Picto Toulouse, il « bichonne » les deux tables d’impression à plat très grand format en 2m x 3m et 3,2 m de laize en roll, et imprime bâches, plexi, bois, cartons, affiches grands formats…
A la ville, Simon est Mister Teozer, graffeur et artiste peintre.
Retour un parcours tout en couleur !

Simon, depuis combien de temps travailles-tu chez Picto ?
Depuis 7 ans, en fait c’est mon premier job ! J’ai démarré à Jolimont par un bac pro en graphisme, puis une mention complémentaire en finitions du produit imprimé.
Picto Toulouse m’a recruté immédiatement après et depuis je n’ai pas bougé.

Quelles sont tes tâches quotidiennes ?
Je m’occupe des calages et vérification du bon fonctionnement de grosses imprimantes numériques à plat et en rouleaux, sur lesquelles je travaille en binôme avec Guy pour que les machines puissent être exploitées au mieux de leurs capacités.
Ces presses polyvalentes qui allient qualité photo et productivité permettent à Picto Toulouse de répondre aux marchés de la décoration, de la scénographie, de la muséographie, des expositions photos… Et ce, aussi bien sur des supports rigides (bois, PVC, Dibond…) que souples (toile, textile, adhésif…). Leurs encres autorisent de plus l’impression sur des supports très lisses, sans risque d’éclats à la découpe. Nous avons ajouté à ces imprimantes des options de blanc pour l’une ; de blanc, de vernis sélectif et gris light pour la seconde.
Dernière possibilité des machines : leur capacité à imprimer en cinq couches, soit une couche quadri, une de blanc, une de noir, une seconde de blanc et une supplémentaire en quadri pour, par exemple, des vitrophanies ou des panneaux transparents avec une impression recto verso de deux visuels différents.
Je suis aussi en charge de notre imprimante exclusivement roll en 3,2 m de laize pour les bâches, toiles tendues, etc.

Qu’est-ce que tu apprécies le plus chez Picto Toulouse ?
Les projets, les clients, les supports sont toujours différents. On ne s’ennuie jamais !
J’aime voir le projet écran naître petit à petit sous les traceurs d’encre, c’est assez magique…
Les machines évoluent aussi, il faut donc se former, rester curieux des avancées technologiques. La toute dernière a maintenant deux ans. Elle permet d’imprimer sur une plus grande largeur, est plus rapide, sa finesse d’impression et le rendu couleur sont au top !
Et surtout, chez Picto Toulouse l’équipe est super. On s’entend bien et c’est très important pour être heureux au boulot !

Parle-nous un peu de tes projets persos ?
Je suis graffeur depuis 14 ans. Le côté éphémère de cette forme d’art me va bien, il s’inscrit dans la démarche créative du graph, mais depuis quelques temps j’ai envie de réaliser des œuvres plus durables. Je me suis donc mis à la peinture sur toile. Je ne pourrais pas définir le style de ces peintures, ce sont des formes très géométriques et colorées, un dessin assez instinctif, presque tribal en fait. Certaines personnes les comparent à des vitraux ou des origamis.
J’ai fait ma première expo collective en décembre dernier au Coexist Store, rue Temponières à Toulouse et suis en train de m’associer à d’autres artistes pour créer un atelier commun vers Fonbeauzard. Le vernissage devrait avoir lieu dans l’été.
A côté, je suis aussi un passionné de voitures anciennes que je retape au grès de mon temps libre !

Merci Simon. Tiens-nous au courant pour le vernissage !
Quelques œeuvres de l’artiste ci-dessous et rendez-vous sur la page Instagram de Mister Teozer pour suivre ses actus artistiques : @misterteozer’s

©Mister Teozer