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Pascal Bachelet, humain par nature

Pascal Bachelet Pascal Bachelet

Il y a une quinzaine d’année, Pascal Bachelet quittait un confortable fauteuil de cadre dirigeant pour réaliser son rêve : devenir photographe…
Une attitude qui dénote un grand courage sûrement, un petit brin de folie aussi. Une porte tournée sans regret, pour s’ouvrir entièrement à une passion pour la photo certes, mais pour la nature et la nature humaine plus probablement. Derrière son objectif, Pascal Bachelet parcoure la France et le monde, en quête de chemins à découvrir et de rencontres à partager.
En route !

Pascal, parlez-nous un peu votre rapport à la nature et à l’humain, qui sont vos sujets de prédilection.
Je fais avant tout un travail documentaire qui porte non seulement sur les paysages, mais aussi sur les habitants, les gens qui font vivre ces lieux. J’ai aussi un travail de photographe reporter, notamment pour la Croix-Rouge avec qui je collabore assez régulièrement et qui m’envoie en reportage, essentiellement en France.
Le but est d’apporter un témoignage de ce que sont et ce que font les personnels œuvrant dans leurs établissements, et des actions mises en œuvre sur des sujets aussi divers que l’autisme, les malades Alzheimer, les jeunes en difficulté, le handicap, les maraudes…
J’ai souhaité devenir photographe pour faire ce type de reportages. Les documentaires portant sur les paysages et en découlent tout naturellement. Lorsque je pars pour un projet, je veux revenir avec des images qui soient le plus juste possible, un reflet de la réalité. Du coup, avant de photographier, je fais un long travail de préparation et d’immersion. Je prends le temps d’expliquer ma démarche et de m’intéresser vraiment aux gens que je rencontre. Grâce à cela, ils me font confiance et mes photos sont au final le fruit d’une vraie réciprocité.

C’est pour cela que j’ai tout quitté : pour le bonheur d’aller vers les autres derrière le prétexte de mon appareil photo, avec cette envie de marcher pour découvrir et vivre un lieu, de m’immerger. Quand on photographie, on va au delà du simple aspect des choses, cela pousse la curiosité naturelle.

Vos projets d’expos s’accompagnent presque systématiquement d’un livre. Pouvez-vous nous expliquer votre démarche ?
Effectivement, je trouve la mise en perspective qu’offre l’édition très intéressante.
Je monte toujours mes projets d’expos avec dès le départ une volonté d’itinérance et un travail avec un ou des auteurs pour donner du sens, développer un autre point de vue. C’est une manière différente de montrer un travail.
Le rapport du lecteur/spectateur n’est pas le même lorsqu’il se trouve face à une exposition ou qu’il feuillette les pages d’un livre. Il n’est pas dans la même situation et n’aura donc pas le même regard sur le sujet.
J’ai toujours l’envie, lorsque je travaille sur un livre d’associer photographies et écrits. On ne peut pas tout dire avec des photos, le texte permet de mettre en lumières d’autres facettes, d’aller plus loin.

Comment choisissez-vous les écrivains et journalistes qui collaborent avec vous ?
Est-ce la rencontre qui détermine le sujet ou bien l’inverse ?

Un peu des deux en fait. Sur certains projets, j’avais déjà en tête en les imaginant, une idée du collaborateur à qui j’avais envie de le proposer. Pour d’autres, comme par exemple « Papa, maman, la rue et moi », c’est la rencontre avec la journaliste Véronique Mougin qui nous a amené à trouver un thème de collaboration.
Elle est spécialiste de ce sujet qui m’intéressait particulièrement, nous avons donc cherché ensemble un axe de travail et choisi de mener notre enquête sur le mal logement et la vie de famille. Nous avons partagé le quotidien de ces personnes durant deux ans, pour apporter un témoignage sinon fidèle, tout au moins réaliste de leur situation(s).
C’est parfois aussi le hasard qui m’amène à collaborer avec des écrivains, journalistes. Je termine tout juste un projet sur le Mont-Blanc (développé dans le cadre d’une résidence artistique à la Maison forte de Hautetour, pour le compte de la mairie de Saint-Gervais), qui consistait à en faire le tour durant 5 semaines.
Le hasard a voulu que durant ce cheminement, je croise Manon Rescan, journaliste au Monde et randonneuse. Nous avons discuté, échangé nos coordonnées et collaborons aujourd’hui sur le livre : « Tour du Mont-Blanc », à paraître en juillet 2015. J’ai également demandé à l’historien Gabriel Grandjacques (originaire de Saint-Gervais) son éclairage sur ce territoire et ses habitants. Tout cela en fait un ouvrage riche !

Avez-vous déjà d’autres projets en vue ?
Les projets ne manquent jamais, ce sont plutôt les financements qui me freinent malheureusement. D’ailleurs, j’ai ouvert l’édition du livre « Tour du Mont-Blanc » au financement participatif sur le site KissKissBankBank.com, ce fut un franc succès car nous avons dépassé les objectifs (La souscription sur le site est terminée, mais vous pouvez toujours apporter votre contribution à l’édition grâce au formulaire à télécharger ici).
En plus du livre, mon travail sur le Tour Mont-Blanc a fait l’objet de 2 expositions. Une première sur les paysages (en novembre 2014), et une seconde, présentée jusqu’au 28 juin 2015 à la Maison Forte de Hautetour à Saint Gervais, qui montre des scènes de vie : « Visages du Mont-Blanc ». Cette exposition fera ensuite l’objet d’un itinérance dans différents lieux.
Sinon, pour les projets à moyen terme, j’aimerais refaire le même type de travail qu’au Mont-Blanc sur les Monts des Flandres (dans le Nord-Pas-de-Calais,Picardie ma région d’origine) et l’équivalent de « Carnet de Cols » (réalisé dans les Alpes sur l’itinéraire qui sépare le Lac Léman de la Mer Méditerranée) dans les Pyrénées.
J’aime beaucoup me donner des objectifs en termes d’itinérance. Par exemple dans mon travail sur le fleuve Somme, j’ai descendu le cours d’eau sur les quatre saisons, en partant de sa source jusqu’à la baie de Somme. De même avec la boucle du tour du Mont-Blanc, avec toujours ce principe d’immersion totale dans le paysage comme dans la vie de ses habitants.

Vous travaillez avec Picto depuis vos débuts, que vous apporte cette collaboration ?
Effectivement, cela fait déjà une dizaine d’années. Picto est mon premier labo et le seul finalement, car même habitant dans le Nord, je fais les déplacements à Toulouse pour travailler avec Patrick ou Lionel. Nous collaborons même parfois à distance, je sais que je peux leur confier mes tirages les yeux fermés ! Nous avons une réelle relation de confiance, un partenariat. Ils ont été très impliqués sur tous les projets que j’ai pu mener en photogravure comme pour les expos.
Chez Picto, je me sens un peu comme chez moi, nous prenons tout le temps qu’il faut ensemble pour optimiser l’image. Ils connaissent mon travail, ce que je recherche et m’aident beaucoup sur la chromie, le calage… Je me repose complètement sur eux pour tous ces aspects là. C’est très appréciable car vraiment rare.
J’ai aussi beaucoup apprécié qu’ils me présentent l’imprimerie toulousaine Reprint, qui se charge aujourd’hui de l’édition de mes livres (nous en sommes au 3ème ouvrage). Ils travaillent main dans la main et je suis parfaitement satisfait de sortir grâce à leurs équipes, un travail aussi abouti.
Ce sont des vrais professionnels et travailler avec eux m’assure donc une vraie tranquillité d’esprit !

Pascal, merci pour ce beau voyage ! En espérant vous retrouvez bientôt pour de nouveaux projets, à la croisée d’un chemin…

En savoir plus sur Pascal Bachelet : www.pascalbachelet.com

Pascal Bachelet - Tour du Mont-Blanc © Pascal Bachelet – Tour du Mont-Blanc
Pascal Bachelet - Carnet de Cols © Pascal Bachelet – Carnet de Cols
Pascal Bachelet - Croix-Rouge Française © Pascal Bachelet – Croix-Rouge Française
Pascal Bachelet - Visages d'un fleuve - La Somme © Pascal Bachelet – Visages d’un fleuve – La Somme
Pascal Bachelet - Vies d'ici - Portrait d'un village de Picardie © Vies d’ici – Portrait d’un village de Picardie

Ça déménage chez Picto !

Extension extérieurExtension extérieur

Grâce à l’extension du bâtiment et l’investissement dans de nouvelles machines, Picto Toulouse élargit encore son offre produit. Une table de découpe permettant les inscriptions en braille ou encore une imprimante 2×3 très haute qualité viennent compléter les équipements existants. De quoi laisser libre court à votre créativité, même en très grand format !

6 mois après le lancement, les travaux de l’extension se terminent. L’aménagement du nouvel atelier de collage et finitions s’est achevé avec le déplacement des 3 laminateurs et de la scie à panneau dans 600 m2 réservés à nos colleurs et à la préparation en atelier des poses extérieures (au lieu des 200m2 précédemment). Les 10 skydomes de ce nouvel atelier permettent aux opérateurs de travailler pratiquement en permanence en lumière naturelle. Une place est réservée pour le stickage et la décoration des véhicules de grandes tailles (remorques de camion ou bus).

L’ancienne zone de collage est aujourd’hui occupée par 2 tables de découpe numérique, dont une table Eskographics complétant la Zünd XXL. Particularité pour cette nouvelle table : elle nous permettra de répondre aux demandes de signalétiques en braille. Nous l’avons associée à un nouveau flux de production Esko Automation Engine, pour encore améliorer la gestion et le contrôle des fichiers d’impression et de coupe. L’optimisation des imbrications permettra de plus, une diminution des chutes de matière.

Dans le jeu de chaises musicales, la place de la Zünd XXL sera occupée dès la fin du mois de mai par une SwissQprint 2×3 mètres alliant très haute qualité et productivité ! En plus des 6 couleurs et du blanc des précédentes machines, cette table d’impression de nouvelle génération pour supports rigides ou souples, est configurée avec un vernis de finition et un noir light pour une amélioration de la finesse de tons des images N&B. Son équipement en Roll 3,2 mètres vient s’ajouter à notre Durst Rho 320 et est donc un atout supplémentaire dans notre offre très grand format.

A très bientôt pour l’inauguration !

Extension intérieurExtension intérieur

Office Montagne Cauterets

Office Montagne Cauterets
Muséographie : Aurélien Vigouroux
Scénographie : Claire Simonet
Graphisme : Laetitia Laloi
Conception multimédia et mobilier : Anagram

La ville de Cauterets se dote d’un nouvel espace d’accueil touristique consacré aux activités de montagne et labellisé « Tourisme et Handicap ». Un lieu résolument tourné vers l’avenir permettant de découvrir la montagne d’un manière unique grâce à une carte 3D interactive, retraçant l’histoire de la vallée, son patrimoine, la faune et la flore locale, et les activités proposées… Cet espace offre également la possibilité de choisir et réserver ses activités via des bornes tactiles.
Conjonction d’aplats et de transparences, l’habillage graphique du lieu se veut dynamique, jouant avec l’ombre et la lumière et des couleurs pleines de « peps ».
Un contraste intéressant avec le bâtiment d’inspiration « Effeil », qui lui apporte modernité et visibilité.

Les aspects techniques :
• Impression et découpe d’adhésif occultant
• Découpe de lettrages adhésif transparent et occultant
• Tension d’une toile clipso sur mur convexe
• Impression et découpe de panneaux PVC


Signalétique des Offices de Tourisme de l’Aveyron

Nouvelle signalétique des Offices de Tourisme aveyronnais Crédit photo : © Picto Toulouse

Un office de tourisme est un lieu crucial pour les touristes : ils y trouvent toutes les informations nécessaire à leur voyage, loisirs… Il est donc primordial que le lieu soit à la fois remarqué et remarquable.
Le Conseil Général de L’Aveyron poursuit la modernisation de son accueil et sa signalétique au cœur des villages afin d’apporter aux touristes un service de qualité.

Les aspects techniques :
Notre mission a été d’adapter la charte graphique sur des lieux tous différents les uns des autres.
• Réalisation de totems extérieurs auto lestés
• Habillage micro perforé sur les vitres
• Pose d’une structure réceptrice pour la pose de panneaux rigides avec garanties extérieures


Un nouvel espace aux Jardins du Muséum

Un nouvel espace aux Jardins du Muséum Crédit photo : © Romain Saada

Pour l’ouverture de la saison 2015, les Jardins du Muséum ont créé un nouvel espace : l’ombrière.
« La visite s’engage sous la grande ombrière, lieu de transition entre l’espace urbain et les Jardins. Sous ce treillage en bois de 8 mètres de haut, la lumière est adoucie, la température est plus fraîche, l’air est plus humide…un havre de paix en été enchanté par les oiseaux et le bruit de l’eau…un milieu également favorable pour les plantes aquatiques du bassin et des rochers… »

La mission de Picto : intégrer signalétique et cartels le plus discrètement possible au cœur de la végétation, tout en respectant les contrastes imposés par le label « Tourisme et Handicap ».

Les aspects techniques :
• Conception et réalisation des éléments de serrurerie
• Impression et pose des éléments de signalétique
• Vinyle finition mat posé directement sur les supports

En savoir plus sur les Jardins du Muséum