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Yearly Archives: 2014

Brassempouy, un parcours préhistorique ludique et numérique

Brassempouy photos : © Picto Toulouse

La pose des 12 totems interactifs vient de s’achever en prévision de l’inauguration du samedi 5 juillet. Picto Toulouse a fabriqué et posé l’ensemble de ce mobilier, réalisé sur mesure pour les besoins du site.
Innovant dans sa conception, ce parcours invite le visiteur à télécharger une application avant de commencer sa visite dans l’ArchéoParc de la Dame.
Une expérience numérique et ludique rendue possible grâce à la technologie « bleam » (logo que l’on photographie pour avoir accès aux infos, un flashcode en plus sexy quoi !) développée par la startup toulousaine Ubleam.
Jalonnant divers ateliers, ces totems permettent de découvrir les hommes et les femmes qui ont sculptés la Dame de Brassempouy et leurs activités quotidiennes (feu, chasse, art…)




Les aspects techniques :
Les 12 totems sont traités anti-rouille, avec un habillage quadri garanti 5 à 7 ans pour un usage en extérieur. Pose par massif béton.
Design et graphisme : Claire Simonet Design
Muséographie : Aurélien Vigouroux
Illustrations : Eric Lebrun
Conception application smartphone : Maryline Barisic (Caminéo)


Espace Asia Toulouse | Florence Berluteau « Fragments insolites de Chine et du Japon »

Jusqu’au 8 novembre 2014

Florence Berluteau Photos : © Florence berluteau

La photographe toulousaine Florence Berluteau est réputée pour sa passion de la couleur et du voyage. Elle travaille tout autant sur les détails et les accumulations que sur les portraits, et aime offrir l’accès à d’autres cultures. Résultat, une œuvre singulière en harmonie avec les hommes et les lieux, et une saveur particulière à déguster sans modération, entre insolite et élégance. Au travers d’une sélection de photographies originales, voici un regard personnel sur la nature, les cultures et les traditions de la province du Gansu au nord-ouest de la Chine et dans les régions du Kansai, Gifu et Toyama sur l’île de Honshu au Japon.

Les aspects techniques :
Tirages Durst Lambda, papier Kodak Endura satiné.

Pour en savoir-plus sur l’expo cliquez ici Espace Asia, 5, rue Croix Baragnon à Toulouse.

Gabriel Pilon, mouton à cinq pattes

Gabriel Pilon Portrait © Stéphane Giner

« Mouton à cinq pattes : expression familière désignant une personne possédant une infinité de qualités, quasiment introuvable. » (source wikipédia).
Je l’ai trouvé pourtant ! Rattaché à la production, la couleur et en charge de l’informatique, Gabriel est un passionné de technologies, et pour ce que j’en vois au quotidien, un touche-à-tout perfectionniste avec une insatiable soif d’apprendre…
D’ailleurs, si vous recevez cette newsletter, c’est grâce à lui ! Gabriel expérimente, retouche, s’informe, invente, commence et recommence… Mais comme vous allez le voir, on ne devient pas mouton à cinq pattes en un jour… Portrait !

Gabriel, depuis combien de temps es-tu chez Picto Toulouse et qu’y fais-tu exactement ?
Je suis salarié chez Picto depuis 6 ans, mais nous nous connaissons depuis plus de 12 ans. A l’époque, je travaillais chez AGS, une entreprise d’informatique spécialisée dans les arts graphiques qui était un fournisseur de Picto, j’étais en charge des flux de production et j’installais entre autres des serveurs informatiques. Puis AGS s’est fait racheter et dans le même temps je me suis dit que c’était le bon moment pour partir, j’ai donc demandé à Patrick Barbeau s’il y aurait une place pour quelqu’un comme moi chez Picto. Ils ont réfléchi un peu, ne sachant pas quel poste je pourrais occuper (pas si facile de caser un mouton à cinq pattes, ndrl !) et ils m’ont finalement dit oui. Au départ, mon rôle était de seconder Patrick en tant que chef de projet sur les dossiers un peu complexes, en les prenant en charge de A à Z. Niveau informatique, j’ai apporté mes acquis et nous avons pu faire évoluer, au fil du temps, les différents services de l’entreprises (administratif, post-production, atelier…). Et j’ai fini par faire également de la calibration couleur, puisque j’étais déjà formé à ce poste. Depuis 1 an, je fais surtout de l’intégration web. Nous avons mis en place un nouveau site, puis la newsletter et la boutique « Art et Tirage », entre autres choses. Deux fois par an, je suis aussi en charge des retouches de la collection « Élitis » (gamme de papiers peints haut-de-gamme), tous les 2 mois c’est le magazine A toulouse qui m’occupe un peu et le reste du temps des dossiers plus courants.

Quel a été ton parcours avant d’en arriver là ?
Au départ j’ai une formation en maintenance industrielle (robotique, électricité…), en parallèle j’ai suivi des cours de photo par correspondance durant 3 ans. Ensuite, j’ai fait l’armée et à la sortie j’ai été engagé par un revendeur Apple qui m’a formé à l’informatique durant 3 ans, puis j’ai été licencié économique. J’ai alors été embauché par un sérigraphe où j’étais monteur/laborantin (sélection de couleurs, montage de films, projection, impression sérigraphique…). Sans perspectives d’évolutions technologiques, je suis rapidement parti chez un ancien client imprimeur, qui m’a formé aux arts graphiques grâce à un contrat en alternance de 3 ans. Ensuite, j’ai eu envie de partir pour voir comment c’était ailleurs. Je me suis fait embaucher par le plus gros sérigraphe du Québec (spécialisé dans la publicité par l’objet) où je suis passé responsable de production. Je suis revenu en France au bout de 18 mois pour un poste dans une agence de communication toulousaine en tant que responsable studio (photo, mise en page, photogravure et scan). Au bout de quelques temps, ils m’ont muté à Bordeaux où je m’occupais de prospectus publicitaires pour la France, l’Espagne et le Portugal. J’ai vite fini par tourner en rond et préféré quitter mon poste pour retourner dans l’informatique. C’est là que j’ai été engagé chez AGS qui était un fournisseur de Picto. Mon cursus en informatique et arts graphiques les intéressait. Je me suis spécialisé dans les flux de production et en parallèle, ils m’ont formé sur les systèmes informatiques (linux, UNIX, etc.).

Quels ont été tes projets les plus passionnants chez Picto ?
Le premier projet qui m’a vraiment emballé, c’était une scénographie pour la Cité de l’Espace, un de mes premiers dossiers. En collaboration avec Jorge Da Silva, je me suis occupé, du prototypage, des tests, de la vérification des fichiers et de l’envoi en production, J’ai adoré ça ! La plupart de mes dossiers chez Picto sont passionnants. J’aime particulièrement travailler sur les expos, le développement web ainsi que sur de nouveaux projets partant de zéro. Par exemple, j’ai récemment appris à travailler sous WordPress que je ne connaissais pas du tout. Si tu me dis : « On voudrait faire ça mais personne ne sait le faire », je serai toujours partant pour tenter l’aventure. Apprendre chaque jour c’est mon moteur, ma motivation !

Merci Gabriel, si un jour je veux devenir mouton à cinq pattes, je sais maintenant ce qu’il me reste à faire… Beaucoup !

Picto s’EnVol

Le recyclage chez Picto Le recyclage chez Picto

Développé par les chambres de commerce et de l’industrie (CCI France), les chambres des métiers (APCMA) et l’ADEME, le dispositif Envol (pour Engagement Volontaire de l’Entreprise pour l’Environnement) permet aux TPE/PME de moins de 50 salariés de valoriser leur engagement en faveur de l’environnement.
L’entreprise, en s’appuyant sur le référentiel AFNOR FD X30-205, doit mettre en place un système de management environnemental. Pour cela, elle doit définir sa démarche environnementale, identifier les principales exigences légales, les sources d’atteinte à l’environnement. Puis elle doit définir et mettre en œuvre un plan d’actions et formaliser l’engagement de la direction et la politique environnementale.

Dans sa démarche évolutive vers EnVol, et après un état des lieux et une concertation sur les actions à mener, deux sont déjà en cours chez Picto Toulouse :
• Les eaux de lavage de la développeuse sont en cours d’analyse au CAE (Centre d’analyse environnemental départemental) pour s’assurer de l’absence significative de métaux lourds dans les rejets.
• Du film de protection solaire va être posé sur toutes les fenêtres côté sud pour diminuer le rayonnement. Ceci permettant une amélioration de l’isolation et du confort des postes de travail à proximité.


EnVol

Anthony-Noel Kelly, une nature inspirante

Anthony-Noel Kelly Anthony-Noel Kelly

Anthony-Noel Kelly utilise différentes techniques pour explorer un terrain vaste comme l’univers : la nature. Humaine, animale, végétale, minérale, il interroge les cycles de la vie, de la naissance à la mort et oppose la forme brute, à l’idéal de beauté que le monde impose.
Héraclite nous disait que « Rien n’est permanent, sauf le changement ».
Kelly décompose, nous montre des angles différents de cette nature en perpétuelle mutation. Par la peinture, la sculpture et la photographie, il questionne le besoin de contrôle de l’humain sur une nature pourtant bien plus forte que lui, et le met face à la réalité de son impuissance à maîtriser le temps qui passe, lui rappelant un peu plus chaque jour sa nature profonde : vivante et mortelle.

Cette interview restera gravée dans ma mémoire comme un moment hors du temps. Jorge et moi sommes arrivés étourdis par le magnifique paysage et l’impression de plénitude qui se dégage de la bastide perchée sur les collines au dessus de Beaumont-de-Lomagne dans le Tarn et Garonne. Entrer dans l’univers de Kelly est quelque chose d’incongru : la maison semble à la fois pleine de vie, jonchée de jouets d’enfants et d’objets en tous genre ; et en même temps calme, endormie et irréelle tel le château du Grand Meaulnes… L’atelier est garni de petits objets, insectes, végétaux, cranes ou carcasses d’animaux… Collectés au gré du temps et des promenades. Dans chaque pièce de la maison, les antiquités et souvenirs de famille se mêlent à l’art contemporain. Le sien et celui de beaucoup d’autres aussi, amis, artistes croisés au fil du temps… Plus on visite et plus il y a voir. J’ai découvert un homme passionné d’art et d’histoire, exalté par la création d’un monde qui ne ressemble à aucun autre (mais lui vous dira : ou à n’importe quel autre)…

Anthony, peux-tu nous raconter ton parcours, comment es-tu arrivé en France ?
Après plusieurs années en Angleterre, j’ai habité l’Irlande qui est un pays magnifique, vert mais où l’on voit peu le soleil. C’est pour cela que nous avons choisi de nous installer ici, dans le sud de la France. La nourriture est aussi moins riche en Irlande ! J’adore le magret de canard par exemple. Et pour mon parcours artistique, il a commencé très tôt, j’ai toujours été créatif et à 19 ans, j’ai suivi un stage de 4 ans en restauration/conservation de tableaux en Belgique et en Allemagne. C’était intéressant pour la maîtrise de la technique, mais peu épanouissant d’un point de vue créatif, j’ai donc préféré peindre pour moi et un peu plus tard, je suis entré à la London School of Art pour apprendre la sculpture.

Tu travailles différents médiums, lequel préfères-tu ?
Cela dépend des moments, je travaille la photographie plutôt l’été pour des questions de lumière. Le reste du temps, je me consacre plus à la peinture et la sculpture. Je pense que la peinture est l’art le plus accessible. On part de rien, d’une toile blanche et on crée. Les gens comprennent mieux la peinture que d’autres formes d’art, ils peuvent dire tout de suite s’ils ressentent une émotion. En particulier lorsque l’on fait des portraits, car le spectateur les regarde dans les yeux, ça invite à la conversation. Une conversation intime et réelle. Il n’y a pas cette humanité si directe dans un paysage ou une nature morte.

Anthony, la nature est ta source d’inspiration, comment décides-tu de la manière dont tu souhaites la montrer ?
Je ne cherche pas tellement. La nature se suffit à elle-même, elle est parfois belle et grandiose, parfois inexplicable et cruelle. Je prends simplement de petits morceaux de vie et les montre de manière réaliste. A côté de ma pratique artistique, je dirige une entreprise d’élagage. Et c’est parfois là que je trouve l’inspiration. La sculpture nommé « souche » par exemple est une vraie souche d’arbre que j’ai extraite d’un terrain. Je l’ai trouvé belle et en ai fait un moule dans lequel a été coulé de l’aluminium. (Cette sculpture magnifique et gigantesque -1,70m de large pour 90cm de haut- est exposée dans le couloir de sa maison).
J’aime aussi travailler à partir de nourriture parce que je trouve ça visuellement intéressant. Mais je ne suis pas gourmand, je ne cuisine pas, cela prend trop de temps. J’aime les choses rapides. Je trouve simplement qu’il y a dans la nourriture une harmonie, des couleurs profondes. Au marché, je fais le tour des étals, je regarde les formes, les couleurs puis je les mets en scène. J’adore aussi acheter de jolies tartelettes chez le pâtissier pour simplement les écraser une fois rentré à l’atelier !

Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
Cette année, j’ai fait beaucoup de cartes (Anthony met en scène de la nourriture, des insectes et divers petits objets sur des cartes du monde). Et j’ai aussi commencé quelque chose de passionnant ! Je collectionne des livres sacrés et des objets de culte de toutes les religions, et même sur l’athéisme. J’ai envie de confronter ces objets, de les mettre en scène en vue d’une exposition. Mais c’est loin d’être terminé.

Que t’apporte Picto dans ta démarche artistique ?
Je connais l’équipe Picto depuis 8 ans environ, nous avons une relation fidèle ! C’est comme un partenariat. Je leur fais confiance pour le nettoyage de mes images et la qualité d’impression. Parfois aussi, je veux créer certaines choses mais je ne sais pas comment. Picto m’aide à réaliser mes idées en apportant des solutions techniques pour résoudre ces problèmes.

http://anthony-noelkelly.com/

Anthony-Noel Kelly © Anthony-Noel Kelly