Notre actualité en mots et en images !

Yearly Archives: 2014

Sauvegarder le passé pour envisager l’avenir

Les documents patrimoniaux jouent le rôle fondamental de témoin matériel de l’histoire des sociétés et des hommes. Depuis quelques années, les bibliothèques, musées, collectivités locales, ainsi que les collectionneurs privés et les artistes l’ont bien compris : la numérisation des fonds patrimoniaux, par sa vocation tant de conservation, que de diffusion du savoir est aujourd’hui incontournable.

Picto Toulouse possède un savoir-faire unique pour la numérisation des fonds patrimoniaux. Les prestations sont réalisées sur mesure par des techniciens expérimentés : scannéristes, chromistes, informaticiens, qui manipulent les épreuves selon des procédures éprouvées, conformément aux recommandations des Archives de France. Ces professionnels sont, de plus, en mesure de proposer les solutions techniques les mieux adaptées, afin de produire les images numériques les plus qualitatives possibles.

Allié à son expertise de l’image, Picto Toulouse dispose de scanners spécifiques pour chaque type d’originaux : un très grand format (A0) I2S, un rotatif Tango Heidelberg (A2), un scanner à plat (A3) Quato, et un petit format, diapositives ou négatifs Fuji.
Picto Toulouse assure également la calibration des fichiers destinés à l’impression Offset, grâce à des épreuves contractuelles certifiées Fogra; et réalisent également des prestations complémentaires : création de liseuses, reconnaissance de texte, enrichissement des métadonnées, génération de divers types de Pdf, mise en ligne sécurisée sur les serveurs de l’entreprise…

Sur rendez-vous, l’équipe vous accueillera pour une visite de ses ateliers et effectuer des tests sur vos documents pour vous conseiller la meilleure technique à employer.
Contactez Patrick au 05 61 57 20 25 ou par écrit via ce formulaire.

Picto se met au vert !

Imprim'Vert

Produire le plus proprement possible est, pour Picto Toulouse, depuis de nombreuses années, une préoccupation essentielle. C’est pourquoi l’entreprise n’utilise plus aucun solvant lourd et met en place des actions concrètes d’élimination ou de valorisation des déchets.

  1. La chimie photographique et les encres : Les tirages réalisés sur papier photo argentique ne nécessitent pas d’encre. Le papier est développé dans des bains photographiques. L’ensemble de ces chimies est collecté dans une cuve spécifique avec rétention. La société Remondis le récupère et le retraite pour le valoriser (récupération de l’argent résiduel). La même société collecte les résidus d’encre, l’intégralité des emballages souillés, chiffons et gants utilisés.
  2. Les résidus de PVC : Toutes les chutes de PVC rigides et matières plastiques sont triées et collectées dans des bennes prévues à cet effet. Le retraitement est assuré par Véolia.
  3. Les cartons : La réutilisation des emballages carton est privilégiée ; néanmoins l’entreprise est équipée d’un compacteur professionnel qui permet de faire des balles de carton qui sont ensuite déposées et recyclées par la société Onyx.
  4. La fourniture et les résidus de bâches : Le fournisseur de bâches Heytex® utilise un système de gestion de l’environnement intégré certifié ISO 14001. Il garantit que ses produits ne contiennent pas de métaux lourds, de pesticides, d’éther de glycol, de colorants carcinogènes. Le retraitement des chutes est ensuite assuré par Véolia.
  5. La collecte des visuels chez les clients, sur simple demande : Les visuels collectés sont ensuite triés et conditionnés de manière à être retraités par les fournisseurs et partenaires de Picto Toulouse dans le traitement des déchets. Ce service nécessite un point de collecte unique chez les clients de l’entreprise.
  6. Récupération de l’air chaud : L’air chaud dégagé par l’imageur Durst Lambda est récupéré pour chauffer l’atelier l’hiver. L’été cet air chaud est expulsé à l’extérieur pour ne pas amplifier les besoins en climatisation.

Imprim’Vert La marque Imprim’Vert® obtenue par Picto Toulouse pour la quatrième année consécutive a été décernée par la Fédération de l’Imprimerie et de la Communication. Elle récompense des entreprises qui respectent les points clés suivants :

  • La bonne gestion des déchets.
  • La sécurisation des stockages de produits neufs et déchets en attente d’être collectés, afin d’éviter tout risque de pollution accidentelle.
  • L’exclusion des produits toxiques (étiquetés avec une tête de mort) de l’atelier.
  • Organiser une veille technique ayant pour objectif le remplacement, à caractéristiques technico-économiques équivalentes, des produits actuellement utilisés par des produits plus performants d’un point de vue sécurité et environnemental (exemple : suppression progressive et définitive des machines solvants).
  • Mise en place d’actions de sensibilisation environnementale à destination de la clientèle.
  • Mise en place d’actions de sensibilisation environnementale à destination du personnel de Picto.

Picto Toulouse va donc bien au-delà du cahier des charges imposé par la marque Imprim’vert®, puisque le tri, la valorisation des cartons, Pvc ou bâches n’entrent pas dans les critères d’attribution de cette marque.



Lumière sur… Pierre-Elie de Pibrac

Du 16 novembre 2013 au 21 septembre 2014

Lumière sur… Pierre-Elie de Pibrac Photos : ©Pierre-Elie de Pibrac

J’ai rencontré Pierre-Elie lors de l’édition 2010 du festival MAP. J’ai tout de suite été séduite, tant par la série qu’il exposait alors « American Showcase », que par la jeunesse et l’histoire singulière du personnage : étudiant en finances, et malgré un grand-père photographe, Pierre-Elie ne s’intéresse pas plus que ça à la photographie.

C’est au cours d’un voyage à New-York en en 2005 qu’il aura la révélation (un de ses clichés remportera le prix du reportage, du concours amateur organisé chaque année par le magazine PHOTO). Fasciné par cette ville, il décide d’y retourner pour s’éloigner un peu des clichés touristiques et se met en chasse d’images plus insolites, c’est de là que naîtra « American Showcase »…
Lauréats de plusieurs autres concours et après quelques expos, il décide enfin, pour notre plus grand bonheur, d’en faire son métier ! Et les USA continuent de l’inspirer. Pierre-Elie programme en 2010 un nouveau road trip à travers tout le pays, afin de rencontrer les « Real Life Super Heroes ». Succès immédiat…
Son dernier travail en cours sera dévoilé fin 2014. Un travail plus profond, encore plus proche de l’être humain. Il est ici question de danse, et du rapport au corps…

Pierre-Elie, après avoir beaucoup exploré les Etats-Unis, tu as décidé de revenir t’inspirer en France. Comment a débuté cette grande aventure avec l’Opéra Garnier ?

Les Etats-Unis m’ont charmé par leur grandeur et l’énergie qui se dégageait des lieux et des habitants, elles me surprennent à chaque fois que j’y vais et à chaque rencontre. Habitant en France et inspiré par la découverte, pour mon plus grand malheur, je n’avais jamais jusqu’ici trouvé de sujet dans mon pays. J’avais besoin de distance et de sortir de l’univers dans lequel j’ai grandi, d’où mes deux séries aux Etats-Unis et mes reportages en Birmanie et à Cuba. Entre American « Showcase » et les « RLSH » je me suis petit à petit concentré vers l’humain, allant d’une prédominance du paysage vers une prédominance du corps. Ma femme, Olivia, a dansé pendant 10 ans et m’a emmené des dizaines de fois à des Ballet à l’Opéra Garnier, j’ai toujours trouvé ce lieu passionnant, son histoire et son architecture sont incroyables et j’ai toujours été fasciné par la maîtrise du corps qu’ont les danseurs. Grâce à une belle rencontre, j’ai eu la chance d’être introduit auprès de Brigitte Lefèvre, Directrice de la danse de l’Opéra de Paris. Je lui ai alors présenté un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps, mais que je ne me sentais pas encore capable de réaliser (ni d’y faire face vu son ampleur). Je ne me trouvais pas assez mature dans mon approche photographique et ne voulais pas gâcher cette idée par un mauvais angle d’attaque. Mais cette rencontre a été un déclic, elle m’a tout de suite soutenu et donné sa confiance, ce qui m’a beaucoup touché. J’ai alors décidé d’attaquer ce qui est pour moi le plus intense travail que je n’ai jamais réalisé : 9 mois au cœur du Ballet de l’Opéra de Paris pour la réalisation de trois séries. La vie m’a permis de rencontrer les bonnes personnes, ma femme m’a donné toute la motivation et la confiance en moi dont j’avais besoin, et Brigitte Lefèvre m’a grand ouvert les portes d’un lieu mythique, magique et presque impénétrable. Tout était réuni pour que je puisse tirer le meilleur de cette superbe opportunité…

Le fruit de ton travail avec ces danseurs s’orientera vers 3 directions, peux-tu nous en dire plus ?

Il y a en effet trois directions complémentaires et décalées dans leur réalisation. Tout d’abord, pour rentrer dans la vie du Corps de Ballet et comprendre leur univers, j’ai assisté quelques semaines à leurs répétitions sans prendre de photo, simplement pour essayer de les comprendre et de me fondre dans le décor pour ne jamais les déranger. Ils m’ont accepté très vite et avec une très grande gentillesse. J’ai ensuite commencé un reportage sur leur vie, un reportage brut et en noir et blanc, qui témoigne d’une saison des danseurs aussi bien pendant leurs répétitions que dans les coulisses des ballets, les couloirs de l’Opéra, leurs loges, pendant les essais costumes, mais aussi sur l’univers du bâtiment, les décors et la vie de ceux qui les entourent et créent la magie des ballets : costumiers, tapissiers, coloristes, etc.

La deuxième approche est plus personnelle, sur la danse et les danseurs. Je cherche à capter l ‘énergie dégagée lors des représentations et sa diffusion dans l’espace. Lorsque le regardant fera face à mes photographies, il pourra lui-même la capter et la transformer comme il le souhaite, y voyant la forme qu’il désire et ainsi s’approprier cette énergie. C’est un travail abstrait et très contemporain pour lequel j’ai du développer une nouvelle technique photographique et modifier mon appareil photo.

La troisième partie est un travail de groupe, une création commune avec des danseurs de l’Opéra de Paris. Ce sont des mises en scène dans lesquelles je vais capter la relation entre les murs de l’Opéra Garnier et ses danseurs, le but étant de mettre en avant l’influence et l’importance du lieu sur les artistes qui y évoluent. Cet endroit étant unique au monde de part son histoire et sa beauté, il m’est essentiel de le mettre en avant pour comprendre la spécificité de l’Opéra Garnier et le rapport des danseurs avec ce lieu considéré comme l’Opéra le plus mythique et le plus majestueux au monde. Chaque photo représentera un ou plusieurs danseurs mis en scène dans un endroit précis de l’Opéra Garnier. Les photographies sont effectuées à la chambre, pour comme le dit Meyerowitz, « sublimer le réel ».

J’ai l’impression que tu n’as cessé, depuis tes débuts, de t’approcher de la nature humaine, d’abord en l’observant de loin (American Showcase), puis en dialoguant avec elle (Real Life Super Heroes), et enfin aujourd’hui, en interrogeant le corps et la discipline profonde de l’esprit qu’exige la danse. Est-ce la prise de confiance dans ton travail qui t’a permis d’aller toujours plus loin dans cette approche ?

Au début j’étais un regardant, un témoin sans aucune prise de position sur le réel mais avec un point de vue, une perception de la scène que je souhaitais partager. Puis j’ai cherché à comprendre des gens uniques et extraordinaires et leur rapport à notre société et à ses valeurs, j’ai décidé pour m’exprimer, de travailler la matière et le support pour m’approprier ces univers et mieux les représenter.

Maintenant, je m’assume plus en tant que photographe et je cherche à me rapprocher encore de mon sujet pour créer avec lui et exprimer toute la poésie qui se dégage de son être et de son corps. Je suis persuadé que tout est énergie et que chacun doit partager cette énergie, se l’approprier, la transformer puis la diffuser aux autres. Pour moi la danse et la maîtrise du corps et de l’espace qu’ont les danseurs en sont les plus fidèles représentants et la meilleure image de la beauté, de la poésie et de l’énergie positive que peut créer l’humain. La matière et mon appropriation du sujet sont donc matérialisés par la transformation de mon outil de captation, ce qui me permet de me rapprocher encore plus du sujet et de créer en harmonie avec lui.

Penses-tu pouvoir aller encore plus loin ? As-tu déjà une idée de ton prochain sujet d’exploration ?

J’ai toujours travaillé la matière à partir de mes reportages photographiques, j’aime quand le sujet et le support sont étroitement liés. Avec l’Opéra de Paris j’ai modifié en amont l’outil pour ne laisser au regardant que la forme à s’approprier, j’ai délaissé la matière pour la forme et je suis en ce moment en train de commencer un nouveau projet, associant l’idée de la forme et de la matière à travers la photographie et son support. J’ai développé un nouveau support photographique mais tout cela ne sera visible que dans quelques années, et oui, le processus de recherche et développement étant très compliqué, je prends mon temps pour le maîtriser…

Merci Pierre-Elie, rendez-vous dans quelques mois pour voir l’intégralité des clichés… Car pour ne pas dévoiler ce beau travail avant l’heure, nous ne vous présenterons ici que deux photos issues de ce reportage !

Un peu plus sur Pierre-Elie de Pibrac www.pierreeliedepibrac.com

À nouvelle année, nouveaux projets…

À nouvelle année, nouveaux projets... À nouvelle année, nouveaux projets…

Le passage récent à la fibre optique, une extension du bâtiment prévue pour la fin de l’année, un partenariat renforcé avec le mois de l’image à Toulouse (septembre, ndlr), et bien sûr cette newsletter… 2014 démarre fort !

Je suis Lætitia, rédactrice indépendante, et Picto Toulouse m’a choisie pour rédiger cette lettre ! C’est donc avec grand plaisir que nous nous retrouverons tous les deux mois pour découvrir les nouveaux chantiers, les expos, rencontrer les membres de l’équipe, parler environnement et entrevoir des talents photo ou autres artistes de l’image…

Picto Toulouse envoie ses vœux avec Martin Parr… Après le succès de l’exposition « Life is a bitch », exposée au cœur de Toulouse lors de l’édition 2013 du festival MAP, l’agence Magnum a autorisé le tirage de 200 photos argentiques (120×115 mm). Nous avons réservé 15 exemplaires à nos nouveaux lecteurs : soyez simplement les premiers à « liker » l’article posté sur la page facebook Picto Toulouse

A propos de Martin Parr… A moins que vous ne soyez pas sorti de chez vous depuis plusieurs années, vous connaissez forcément Martin Parr… Il critique la société de consommation et les classes sociales, traque le mauvais goût dans les attitudes et les postures, l’alimentation, les loisirs, la façon de décorer son intérieur, de s’habiller, de consommer… Et en plus, Parr en rajoute : il sature, il recadre, prend ses photos au flash même en plein jour, ce qui donne parfois des gros plans désagréables aux couleurs criardes. Mais n’y voyez pas de moquerie… de l’ironie, oui ! Amoureux de la nature humaine, il parvient à être drôle, profondément cruel et tendre à fois…

Petite bio au cas où : « Martin Parr est un photographe britannique, membre de la coopérative photographique Magnum depuis 1994. Passionné par la photographie depuis ses treize ans, il construit son œuvre avec une caractéristique particulière qui est l’utilisation exclusive de la couleur. Un parti pris illustré par ses travaux éloignés du caractère attractif des capitales cosmopolites et plus proches d’une analyse de la culture prolétaire – populaire. Dérision, ironie, tourisme, mondialisation, vie quotidienne, Martin Parr s’illustre par sa capacité à faire sens du grotesque, à révéler la beauté dans le banal. Son œuvre est une pièce maîtresse de la photographie contemporaine. »

Pour an savoir peu plus sur Martin Parr…
À nouvelle année, nouveaux projets... Crédit photo : © Martin Parr